La Ligue de football professionnel a rendu sa décision sur la suite à donner au match entre Bordeaux et Rodez, arrêté après l’irruption d’un supporter. Les Girondins sont lourdement sanctionnés.
C’est désormais officiel. Rodez peut rester en Ligue 2. Bordeaux rate sa remontée en Ligue 1. Et Annecy est relégué en National. Ces mouvements découlent de la décision prise par la Ligue de football professionnel dans l’après-midi de ce lundi 12 juin sur la suite à donner au match entre Bordeaux et Rodez.
La rencontre, valable pour la 38e journée du championnat, le 2 juin dernier, avait dû être arrêtée durant la première période après l’agression du milieu de terrain ruthénois Lucas Buades par un supporter bordelais. Le joueur venait d’ouvrir le score en faveur de Rodez.
« Au regard de la gravité des faits, la commission de discipline de la LFP avait décidé, le 5 juin 2023, de mettre le dossier en instruction », rappelle la ligue. Après lecture du rapport d’instruction, elle a décidé de sanctionner lourdement les Girondins de Bordeaux.
Elle décide que Bordeaux perd le match sur tapis vert. Le club est également sanctionné par le retrait d’un point pour la prochaine saison. Aussi, la commission décide la fermeture pour deux matchs fermes et deux matchs avec sursis de la tribune Sud du Matmut Atlantique.
Le RAF « prend acte de la décision de la LFP », à travers un communiqué publié dans la foulée de la décision. « Par l’instruction et le verdict de la commission de la LFP, toute la lumière a été apportée sur ce dossier et permettent de confirmer la probité du club et de l’ensemble de ces acteurs », écrit le club. Il est précisé que « le Rodez Aveyron Football, son président, se réservent le droit de donner toutes suites judiciaires aux différentes menaces et diffamations dont ils ont été l’objet ».
Dans un court communiqué, les Girondins de Bordeaux déplorent « une décision aussi incompréhensible que disproportionnée, tant au regard des éléments du dossier que de la jurisprudence ». Le club va saisir « dans les plus brefs délais le CNOSF (Comité national olympique et sportif français, ndlr) pour défendre ses droits et l’équité sportive ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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