La Région Occitanie a organisé ce jeudi 23 novembre un procès fictif pour sensibiliser les jeunes aux violences faites aux femmes. Une centaine de lycéens y ont assisté.
« La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse », indique Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, dans un communiqué de presse.
C’est pourquoi la collectivité a décidé d’organiser, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce jeudi 23 novembre à Montpellier le procès fictif d’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint qui lui ferait subir des violences depuis plusieurs années. La Région avait déjà proposé une telle représentation à Toulouse le 8 mars dernier qui avait eu du succès.
Ce second procès fictif organisé dans l’Hérault avait donc pour objectif « d’interpeller et de sensibiliser la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles », souligne Carole Delga. En tout, une centaine de jeunes venus des lycées Jules Ferry de Montpellier, Jean-François Champollion de Lattes et Auguste Loubatières d’Agde y ont assisté.
Neuf d’entre eux avaient été tirés au sort pour être jurés. Au terme de ce faux procès « fort en rebondissements », comme le rapporte la Région Occitanie, ils ont dû rendre leur verdict. Les lycéens jurés ont déclaré l’accusée non coupable à l’unanimité.
« Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre, médecins et membres d’associations spécialisées ont proposé aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles », précise la présidente de la Région Occitanie. De nombreux experts qui ont ensuite pu répondre aux questions des lycéens à la fin du procès.
« Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable » conclut Carole Delga dans le communiqué de presse.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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