L’été arrive et avec lui, le spectre d’une épidémie de dengue en Occitanie. Depuis le début de l’année 2024, c’est plus de 200 cas de cette maladie qui ont été importés et signalés dans la région. Soit plus de quatre fois le nombre signalé sur la même période en 2023. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie appelle à la vigilance, surtout avec l’arrivée des moustiques tigres, vecteurs de ce virus.
Le moustique tigre, vecteur de la dengue, trouve un terrain fertile en Occitanie. Les températures estivales, les zones urbaines et périurbaines, ainsi que la présence d’eau stagnante constituent un environnement idéal pour sa prolifération. Sur l’année 2023, l’ensemble des 13 départements de la région ont été colonisés. Cette année, les conditions météorologiques semblent aussi être particulièrement favorables à son développement.
Sur l’année dernière, l’ARS Occitanie a enregistré 211 cas de dengue importés, soit quatre fois plus qu’en 2022. Plus préoccupant encore, 23 cas autochtones (des cas qui sont transmis d’une personne à l’autre par des moustiques, sur le territoire) ont été recensés dans trois départements : les Pyrénées-Orientales, l’Hérault et le Gard. Et depuis le début de l’année 2024, c’est plus de 200 cas de cette maladie qui ont été importés et signalés dans la région. Soit plus de quatre fois le nombre signalé sur la même période en 2023. Face à l’augmentation des cas et aux conditions favorables à la prolifération du moustique tigre, l’ARS Occitanie ne peut exclure le risque d’une épidémie de dengue cette année. Une campagne de surveillance renforcée sur l’évolution des moustiques tigres est d’ailleurs lancée par l’Autorité Régionale de Santé du 1er mai au 30 novembre 2024.
Pour l’instant, inutile de paniquer. Afin de limiter le risque d’une épidémie de dengue, l’ARS Occitanie appelle à la mobilisation collective. Des mesures individuelles et collectives sont nécessaires pour lutter contre le moustique tigre et protéger la population :
Clément Thiery (ISCPA)
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
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