Accueil › Dossier › Des jeux de société made in Toulouse

Des jeux de société made in Toulouse

Nicolas Mathé

20 décembre 2018 - 08:00

Consommer local, c’est aussi possible pour les cadeaux de Noël. Toulouse abrite notamment plusieurs éditeurs de jeux de société, comme l’entreprise Blue Cocker, dont les créations sont distribuées dans les nombreuses boutiques spécialisées de la ville.

On pourrait les croire ringardisés par l’essor des jeux vidéo. Pourtant, les jeux de société figurent encore en bonne place dans le top 10 des cadeaux les plus offerts aux enfants. Ils ont même de plus en plus la côte auprès des adultes.

Toulouse compte plusieurs éditeurs de jeux de société, dont Blue Cocker, fondé par Alain Balay en 2013. « Nous sommes une toute petite structure qui sort à peu près un jeu par an », annonce l’entrepreneur. Dans un secteur en plein boom, difficile de trouver sa place parmi les 1 200 nouveaux produits qui paraissent chaque année. « Cela nous oblige à viser l’excellence et à tout miser sur la qualité », lance Alain Balay, qui compare son métier à celui d’éditeur littéraire : « Je repère des auteurs et choisis les projets que nous allons prendre le temps de développer ensemble. Je n’ai pas de style précis, mon but est de créer des jeux qui procurent des émotions et qui soient accessibles autant aux puristes qu’aux novices. »

Un véritable écosystème du jeu de société à Toulouse

Son dernier né, ‘’Welcome’’, dans lequel les joueurs incarnent des architectes dans l’Amérique des années 1950, s’est vendu jusqu’à présent à 50 000 exemplaires. La meilleure performance de la société. Auparavant, il y avait eu ‘’Argh’’, petit jeu de bluff et de déduction autour de la protection animale, ou ‘’Casting’’, jeu d’ambiance sur les stéréotypes. Des créations 100 % locales puisque leurs auteurs sont eux aussi Toulousains. Et disponibles dans les nombreuses boutiques spécialisées de la ville. Une excellente occasion d’éviter de faire faire des milliers de kilomètres à ses cadeaux de Noël : « Il y a tout l’écosystème qu’il faut ici pour consommer local. C’est tant mieux car, le jeu est avant tout une aventure humaine », conclut Alain Balay.