« Le danger, c’est que les citoyens croient qu’agir pendant les pics de pollution suffit »,lâche Charlotte Lepitre, responsable santé et environnement à France Nature Environnement. « Même s‘il y a une prise de conscience lors de ces épisodes, nous n’avons pas tous sauté le pas vers une action quotidienne », explique-t-elle. Selon elle, chaque citoyen peut pourtant agir à son niveau.
Ils sont la source principale de pollution de l’air en ville. « Il faut que chacun se demande : “Est-ce que j’ai vraiment besoin de prendre la voiture pour ce trajet ?” ». Quand il s’agit des trajets pour se rendre au travail, « les transports en commun en plus d’être écologiques, sont économiques : les employeurs sont obligés de participer aux frais de déplacement ». Si cela n’est pas possible, le covoiturage est aussi une bonne solution. Le vélo ou la marche restant, bien sûr, les meilleures options.
Pour se chauffer au bois, « il faut éviter les foyers ouverts : les feux dégagent un gaz polluant », précise Charlotte Lepitre. Il existe des aides de l’État afin de se faire installer un système plus respectueux de l’environnement, qui utilisent, par exemple, des filtres. « Il en va de même lorsque vous tondez votre gazon ou couper des plantes, il ne faut pas brûler ses déchets verts. » Un coup de téléphone à votre déchetterie vous permettra de connaitre la démarche à suivre.
« Les citadins doivent faire autant attention à l’usage d’insecticides et de pesticides que les agriculteurs », explique Charlotte Lepitre. Il faut savoir que certains produits persistent dans l’air des années après avoir été utilisés. « De même, lorsque vous utilisez un produit antimoustique ou une crème solaire, il est important de les pulvériser dans la main sinon ils sont diffusés par le vent et polluent l’air. »
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