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Régularisations de charges élevées : Saint-Ouen rassure les locataires de HLM

Héloïse Thépaut

16 décembre 2024 - 16:56

Des locataires de HLM ont organisé un rassemblement devant l’hôtel de ville de Saint-Ouen ce samedi 16 décembre pour dénoncer des régularisations de charges locatives élevées. La Ville assure que leur prélèvement est annulé.

charges Saint-Ouen HLM — Les locataires de HLM ont dénoncé ces régularisations de charges en se rassemblant devant l’hôtel de ville de Saint-Ouen © HJBC / Shutterstock.com

Ils ont été entendus. Des locataires de HLM se sont rassemblés devant l’hôtel de ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, ce samedi 14 décembre. L’objet de leur colère : un courrier concernant la régularisation des charges locatives 2023 de la SEMISO, l’organisme de logement social, aux sommes élevées. Lors de ce rassemblement des locataires, le Maire, Karim Bouamrane, la présidente de la SEMISO et des élus de l’équipe municipale « ont pris la parole pour apporter des réponses concrètes à leurs demandes ». Puis, dans la journée, la Municipalité a publié, sur ses réseaux sociaux, un communiqué les détaillant.

Saint-Ouen assure que « ce dysfonctionnement ne se reproduira plus »

Tout d’abord, elle précise que « l’envoi du courrier réclamant les charges a été une erreur de la part SEMISO » et « confirme l’annulation » de celui-ci. « Par conséquent, le prélèvement des charges qui a été envoyé est annulé », ajoute la Ville de Saint-Ouen dans son communiqué. Et, elle affirme que celles-ci « ne seront pas réclamées ni prélevées », tant qu’un audit des charges « ne sera pas fait ». Celui-ci « sera assuré dès les prochaines semaines avec les amicales de locataires, pour connaître exactement le montant réel des charges de chaque locataire », indique la Mairie.

Ce travail devrait se poursuivre puisqu’elle annonce la création d’un audit permanent des charges « au plus vite ». Enfin, la Ville de Saint-Ouen, qui garantit que « tous les locataires qui le souhaitent seront reçus personnellement par les équipes de la SEMISO afin que leur situation soit étudiée individuellement », assure que « ce dysfonctionnement ne se reproduira plus ». « Pour cela, le maire a demandé à la présidente de la SEMISO, ainsi qu’au directeur général de mettre en place les actions adéquates au plus vite », conclut-elle sans, toutefois, préciser de quoi il s’agit.