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Occitanie. Toujours plus de décès et moins de naissance en 2020

Nicolas Belaubre

30 mars 2021 - 18:00

Malgré un nombre de décès record en 2020 et une baisse constante de la natalité, l’Occitanie maintient sa croissance démographique.

En 2020, le nombre de naissances ne compense pas celui des décès en Occitanie © DR

Le déficit naturel s’accentue en 2020, en Occitanie. Concrètement, selon le bilan démographique annuel de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la région a connu plus de décès que de naissances. Une tendance que l’organisme de sondage constate depuis 2017 et qui s’accentue au fil des ans. Ainsi, l’année passée, la région a compté 62 495 décès toutes causes confondues. Un nombre record, depuis au moins 50 ans.

Une hausse de la mortalité moins marquée que dans le reste du pays

Alors qu’en France les chiffres de la mortalité ont connu une hausse de 8,9 % (en métropole), l’Occitanie a enregistré une progression de 4,7 % par rapport à l’année 2019. Si cette augmentation de la mortalité touche essentiellement les plus de 65 ans, elle n’est pas exclusivement due à la pandémie de Covid-19 mais doit également être interprétée comme le fait du simple vieillissement de la population.

Des naissances toujours à la baisse

Depuis 2015, les services locaux de l’Etat civil enregistrent toujours moins de naissances. Avec 57 331 heureux événements fêtés en 2019 sur le territoire régional, l’Occitanie enregistre une baisse de la natalité de 0,6 % par rapport à l’année 2019, alors que le nombre de femmes en age d’avoir des enfants reste stable. Cette baisse s’explique donc par la baisse de la fécondité (1,7 enfant par femme en 2020) et des maternités plus tardives. 31 ans contre 27 ans, seulement autre ans auparavant.

Une croissance démographique soutenue

Malgré ce déficit naturel, la quatrième région la plus peuplée de France (5 986 000 habitants) connaît une croissance démographique toujours soutenue. Notamment en raison de son attractivité économique et de l’arrivé nombreuses de nouveaux habitants.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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