Comme chaque année à l’approche de l’été, la vile de Colomiers prend le problème des moustiques au sérieux. Elle propose trois traitements anti-larvaires et une compagne de sensibilisation aux citoyens.
L’Agence régionale de santé (ARS) a tiré la sonnette d’alarme en Occitanie : « 88% de la population, presque 4,9 millions d’habitants, sont colonisés par les moustiques tigres ». Pour pallier ce fléau, la municipalité de Colomiers met en place, comme chaque année, trois phases de traitements anti- larvaires. La première a déjà été réalisée au début du mois de mai. Une deuxième est prévue de fin juin à début juillet 2022 et enfin la dernière entre fin août et début septembre. Outre ces actions directes, la ville de Colomiers sensibilise ses habitants à travers des affichages urbains. Sans compter une stratégie de prévention sur les réseaux sociaux et sur le site Internet de la ville pour atteindre tous les publics.
Les moustiques tigres sont un vecteur de maladies tropicales comme la dengue, le chikungunya et le zika. La dengue provoque de la fièvre, des maux de tête ou encore des douleurs musculaires et articulaires. Le chikungunya, aussi appelé “la maladie qui brise les os”, se caractérise par une raideur du corps et une difficulté à se redresser. Le Zika, quant à lui, peut entraîner de la fièvre et des éruptions cutanées.
Sur son site Internet, la ville de Colomiers demande aux habitants de faire attention à l’eau qui permet la prolifération des larves de moustique. Les Columérins sont ainsi invités à veiller à ne pas laisser de l’eau stagner dans leurs maisons ou jardins, comme dans les seaux, les petits détritus ou les encombrants. Il faut aussi faire attention à couvrir les réservoirs d’eau ou encore les piscines. Tout comme les plans d’eau, les espaces verts sont particulièrement recherchés par les moustiques. Il faut donc penser à entretenir régulièrement son jardin. Par exemple, ramasser les fruits tombés, les débris végétaux, limiter l’arrosage ou encore débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
Lilia Ouzzane
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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