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Blocage des agriculteurs dans les Pyrénées-Orientales : la RN320 paralysée

Héloïse Thépaut

16 février 2024 - 12:30

Les agriculteurs ont organisé un blocage de la RN320 dans les Pyrénées-Orientales ce vendredi 16 février, paralysant ainsi un accès au Pas de la Case. Les détails.

Pyrénées-Orientales blocage RN320 agriculteurs — Les agriculteurs bloquent la RN320 ce vendredi 16 février (illustration) © Robert Lessmann / Shutterstock.com

Les agriculteurs n’ont pas dit leur dernier mot. Loin de là. Plusieurs paysans ont effectivement décidé de bloquer la RN320 dans les Pyrénées-Orientales avec leurs tracteurs au niveau de Porté-Puymorens ce vendredi 16 février. Un endroit qui n’a pas été choisi au hasard puisqu’il s’agit d’un axe qui mène notamment au Pas de la Case.

La veille, Mobilitat Andorra, l’espace mobilité du gouvernement d’Andorre, annonçait déjà dans une publication sur X (anciennement Twitter) que « les autorités françaises alertaient sur la possibilité de nouvelles coupures de circulation à l’intersection de la RN22 et de la RN320 dans le quartier de la Croisade, à partir de demain vendredi 16 février à 10 heures ».

La RN320 bloquée dans les deux sens

Ce qui est donc le cas. Dans le détail, la RN320 est bloquée à la circulation dans les deux sens ce vendredi midi, d’après Bison Futé. Et des tracteurs sont toujours stationnés sur la route au niveau du col de Puymorens. Mobilitat Andorra conseille ainsi « de rechercher des itinéraires alternatifs à la fois pour accéder à la France et pour entrer dans le pays ». La route nationale 320 n’est pas la seule à être bloquée ce vendredi en Occitanie.

En effet, les agriculteurs organisent également un blocage au niveau d’une sortie de l’autoroute A61 aux abords de Villefranche-de-Lauragais en Haute-Garonne. Deux mobilisations des paysans qui interviennent une semaine avant l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris, le samedi 24 février prochain. Malgré les diverses annonces du gouvernement, les paysans sont donc toujours mécontents et déterminés à faire entendre leurs revendications.