L’Occitanie regorge de sites méconnus qui témoignent pourtant de la richesse patrimoniale locale. Le Journal Toulousain vous emmène, hors des sentiers battus, à la découverte d’endroits caractéristiques de la région, qui figurent rarement dans les guides touristiques. Aujourd’hui, rendez-vous dans le Lot pour découvrir le Musée éclaté de Cardaillac.
Un musée c’est bien, sept c’est mieux. Dans le village de Cardaillac un musée un peu spécial a vu le jour. Réparti en sept lieux différents du quartier de la Tour (dans lequel ne trône aucune tour), le Musée éclaté retrace la vie économique du village de la fin du XIXe au début du XXe. Un véritable voyage dans le temps. Matériel viticole, salle de classe d’époque, moulin à noix et étuve à pruneaux nous transportent au cœur de la vie des paysans du Lot du siècle dernier.
« Tout a commencé en 1985, quand nous avons organisé une exposition de l’ancienne école », explique Annie Mage, présidente de l’association Musée pour l’Avenir qui gère le site. « Nous voulions maintenir une activité au village. Finalement, la création du musée est le résultat d’une opportunité que nous avons saisie », poursuit-elle. Cette opportunité, c’est la vente de la maison du ‘’sémailler’’, dans laquelle on produisait le vin à destination de l’Auvergne voisine. Acheté par l’association, la demeure est réhabilitée. « Nous sommes allés voir le sous-préfet pour lui présenter le projet. Et c’est lui qui a employé le terme de “musée éclaté” », précise Annie Mage. Le projet avait ainsi trouvé son nom.
Après cette acquisition, d’autres vont suivre. En 1992, une étuve à pruneaux intègre le musée. Trois ans après, une grange complète la collection. La dernière pièce arrive en 2009, avec l’achat d’une nouvelle grange. Aujourd’hui, le musée est réparti en sept lieux. La visite, animée par un guide bénévole, se fait à pied. Et elle très prisée des touristes. Il faut ainsi impérativement réserver pour espérer faire cette balade.
Tom Letreulle
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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