Pollution des sols dans le Lot : de nouvelles parcelles concernées

En cette fin d’année, la préfète du Lot a intégré les exploitations minières de Planioles et d’Asprières dans le dispositif « secteurs d’information sur les sols (SIS) » en raison d’une potentielle pollution des sols. Cette décision fait suite à de nombreuses études menées entre 2017 et 2020, dévoilant d’importantes teneurs en métaux dans les sols de certaines parcelles.

La préfecture du Lot a initié un projet de création de Secteurs d’Information sur les Sols (SIS) pour les anciens sites miniers de Planioles et d’Asprières en raison d’une potentielle pollution des sols. L’État a entrepris des études sanitaires et environnementales détaillées entre 2017 et 2020, menées par le Groupement d’Intérêt Public GEODERIS, en collaboration avec l’ARS et la DREAL. Ils ont ainsi effectué plus de mille prélèvements d’eau, de sédiments, de végétaux et de sols, afin de mieux comprendre quelle était la situation dans le secteur. Les études concluent qu’aucune mesure d’urgence sanitaire n’est nécessaire, mais recommandent des précautions pour limiter l’ingestion de terres et de végétaux, ainsi que des mesures environnementales. « Par ailleurs, le rapport ne préconise pas non plus de mesures de dépollution spécifique », ajoutent les services de l’État.

De nouvelles parcelles sujettes à la pollution des sols dans le Lot

La préfecture du Lot s’est intéressée à la pollution des sols dans les secteurs de Planioles et d’Asprières, à proximité de Figeac en raison de leurs anciennes activités minières et industrielles connexes. Les services de l’État expliquent : « Ces exploitations minières ont cessé leur activité au milieu du XXe siècle, dans le respect du cadre réglementaire applicable à cette époque. » Les études ont révélé d’importantes quantités de métaux « dans les sols de certaines parcelles et parfois dans les végétaux et les eaux. » C’est pour ces raisons que l’État a ensuite transmis des recommandations sanitaires simples aux propriétaires et particuliers à proximité.

Dans un souci de transparence, les services de l’État intégreront ainsi les parcelles avec une pollution connue des sols dans le dispositif de SIS, permettant une information systématique des futurs acquéreurs ou locataires et une vérification de la compatibilité des projets d’aménagement avec l’état des sols. Suite à une erreur matérielle lors de la première consultation, la préfète a réalisé une seconde consultation pour ajuster les périmètres SIS, ajoutant 22 parcelles et retirant 18. Tous les documents sont disponibles sur le site internet de la préfecture du Lot.