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Nouvelle condamnation pour Mohamed Haouas, qui fera appel pour éviter la case prison

Bryan Faham

30 juin 2023 - 16:03

Mohamed Haouas, l’ancien pilier de Montpellier, a été condamné à 18 mois de prison, dont neuf fermes, pour avoir participé à une rixe en fin d’année 2014. Il fera appel car cette sanction s’ajoute à une autre, de 12 mois fermes pour violences conjugales.

hammer-metal-weapon-product-justice-court-477122-pxhere.com — Crédit photo : CC – pxhere

L’ancien pilier du XV de France et de Montpellier Mohamed Haouas a été condamné vendredi 30 juin à 18 mois de prison, dont neuf fermes, par le tribunal correctionnel montpelliérain.

Il lui est reproché d’avoir participé à une rixe lors du réveillon du 31 décembre 2014. Il avait blessé une personne avec une barre de fer. À l’époque, il avait 19 ans et n’était pas encore rugbyman professionnel. Depuis, c’est un international avec 16 sélections à son actif.

Une condamnation pour violences conjugales un mois plus tôt

Poursuivi pour des violences en réunion avec arme, Mohamed Haouas, n’était pas présent à l’audience à laquelle cinq autres prévenus comparaissaient le 13 janvier dernier.

Reconnu coupable, le rugbyman devra purger une peine qui ne peut être aménageable, car elle s’ajoute à une autre condamnation. Il y a tout juste un mois, le sportif de 28 ans a écopé d’un an de prison pour violences conjugales, après avoir frappé sa femme dans une galerie marchande de Montpellier et jugé en comparution immédiate.

Un appel pour éviter la case prison

Son avocat, Marc Gallix, a annoncé qu’il ferait appel de la décision du tribunal. « Les peines ne sont aménageables que jusqu’à un an d’emprisonnement. Si on ajoute les neuf mois ferme d’aujourd’hui aux 12 mois pour les violences conjugales, si je ne fais pas appel et que la peine devient définitive, il est incarcéré », a-t-il expliqué après l’annonce du jugement, comme le rapporte RTL.

Le joueur pourra ainsi faire aménager sa première peine de douze mois, avec un bracelet électronique par exemple, en attendant que la cour d’appel se prononce sur les événements du Réveillon. Ce qui peut prendre deux ans.