Accueil › Occitanie › Hérault › Montpellier › Montpellier : deux manifestations pro-palestiniennes interdites par la préfecture

Montpellier : deux manifestations pro-palestiniennes interdites par la préfecture

Bryan Faham

26 octobre 2023 - 20:11

Deux manifestations pro-palestiniennes prévues samedi 28 octobre à Montpellier sont interdites par la préfecture de l’Hérault. Elle justifie sa décision par des risques de troubles à l’ordre public et des incidents survenus lors de la précédente manifestation du 21 octobre.

manifestation montpellier — Deux manifestations pro-palestiniennes étaient prévues samedi 28 octobre à Montpellier. © Alexandros Michailidis / Shutterstock.com

Face aux risques de troubles à l’ordre public, le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a décidé d’interdire deux manifestations en soutien à la cause palestinienne qui devaient avoir lieu le samedi 28 octobre 2023 à Montpellier. Ces appels à manifester interviennent dans un contexte international tendu lié au conflit israélo-palestinien et dans une période de vigilance accrue liée au risque d’attentat sur le territoire français.

Selon le préfet, ces rassemblements pourraient rassembler plus d’un millier de personnes, dont certains éléments radicaux.

Deux manifestations pro-palestiniennes à Montpellier

La première manifestation, déclarée sous le nom « pour la protection du peuple palestinien, la levée immédiate du blocus de Gaza, l’arrêt immédiat des bombardements contre les populations civiles, la fin de l’occupation de la Palestine par Israël », devait se dérouler sur la place de la Comédie entre 15 heures et 18 heures.

La seconde manifestation, non déclarée, était relayée sur les réseaux sociaux par le collectif BDS 34 (Boycott, désinvestissement et sanctions) et devait se tenir devant la salle Pagezy à 20h30.

Des incidents lors du précédent rassemblement

La préfecture justifie la décision en invoquant des incidents, qualifiés comme « graves », qui ont émaillé la précédente manifestation pro-palestinienne du samedi 21 octobre à Montpellier. Elle avait été interdite par arrêté préfectoral puis autorisée par le tribunal administratif. Parmi ces incidents, il a cité les menaces proférées contre une représentante de la communauté juive, les critiques à l’encontre des mosquées progressistes, les slogans portant atteinte au président de la République et le non-respect de la déclaration de manifestation.