Hérault : des restrictions pour les ruminants pour l’Aïd-el-Kébir 2024
27 mai 2024 - 07:52
Du 27 mai au 22 juin, la préfecture de l’Hérault a mis en place plusieurs restrictions pour le transport et l’abattage de ruminants, en prévision de l’Aïd-el-Kébir. Cette mesure vise à encadrer les abattages rituels, assurer le respect des normes sanitaires et de protection animale, et prévenir les abattages clandestins.
La préfecture de l’Hérault a instauré des mesures spécifiques pour encadrer le transport de ruminants et les abattages rituels en vue de l’Aïd-el-Kébir, prévu entre le 16 et le 19 juin prochain. Ainsi, du lundi 27 mai au samedi 22 juin, les services de l’État du département interdit le transport de ruminants, sauf pour des déplacements entre élevages déclarés ou vers des abattoirs agréés. Cette interdiction vise à garantir le respect des conditions de bien-être animal, toute infraction étant passible d’une amende de 750 euros selon l’article R. 215-6 du code rural et de la pêche maritime (CRPM).
Les restrictions pour l’Aïd-el-Kébir dans l’Hérault
Les abattages rituels d’animaux, courants durant l’Aïd-el-Kébir, doivent se faire exclusivement dans des abattoirs agréés et autorisés, comme l’exige la préfecture de l’Hérault. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) assurera les contrôles de ces abattoirs pour assurer le respect des normes d’hygiène, de protection animale et de gestion des déchets. « Ces contrôles permettent en particulier d’écarter les animaux malades et les viandes impropres à la consommation ainsi que de vérifier la bonne gestion des déchets », expliquent les services de l’État.
Les particuliers peuvent alors acheter des carcasses d’agneaux abattus pendant l’Aïd auprès des abattoirs agréés, des bouchers ou des grandes surfaces. La viande doit être conservée à 4°C ou cuisinée immédiatement. Deux abattoirs agréés dans l’Hérault sont autorisés pour cette période :
- L’abattoir municipal de Pézenas
- L’abattoir temporaire de Grammont – Montpellier
La préfecture précise : « Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, sont passibles de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du code rural et de la pêche maritime – CRPM). » Elle interdit également aux particuliers de pratiquer eux-mêmes l’abattage de leurs animaux. Par ailleurs, le préfet de l’Hérault a pris ce jour un arrêté pour interdire entre le 27 mai et 22 juin le transport de ruminants, hormis pour des déplacements entre élevages déclarés ou vers un abattoir agréé.
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