Depuis ce mercredi 24 juillet, la baignade et la navigation sur le fleuve de l’Hérault sont interdites sur la commune de Laroque. La préfecture de l’Hérault a mis cette interdiction en place à l’apparition d’une brèche sur un barrage au niveau du village.
Si vous comptiez vous baigner dans l’Hérault à Laroque, il va falloir changer d’endroit puisque la baignade et la navigation y sont désormais interdites. En effet, depuis ce mercredi 24 juillet, il n’est plus possible d’y tremper les pieds ou de s’aventurer dans la rivière qui longe le village médiéval, situé au Nord de Montpellier. Les autorités ont découvert qu’une brèche s’est formée le matin même sur le barrage traversant le fleuve Hérault au niveau de la commune de Laroque. Si l’incident n’a pas occasionné de blessé, des mesures ont rapidement été mises en place.
La brèche, d’une longueur de 3 mètres à l’entrée et de 80 centimètres à la sortie, est située en partie immergée, ce qui la rend particulièrement dangereuse en raison du phénomène d’aspiration qu’elle génère, comme l’indique la préfecture de l’Hérault. D’ailleurs, la retenue d’eau qui était observable en amont a disparu, l’eau s’étant écoulée en aval du fleuve.
Par mesure de sécurité, Éric Suzanne, sous-préfet de Lodève, a alors demandé au maire de Laroque de signer un arrêté pour interdire jusqu’à nouvel ordre la baignade et la navigation autour du lieu de l’incident. Cette interdiction couvre une zone de 200 mètres en amont et de 200 mètres en aval du barrage.
En outre, une expertise a été sollicitée par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 34) pour évaluer l’état du seuil et déterminer les mesures nécessaires avant toute remise en charge de l’ouvrage. En attendant, la préfecture de l’Hérault appelle donc à la vigilance et demande aux habitants et visiteurs de respecter strictement cette interdiction pour éviter tout risque d’accident.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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