Yomi, tout nouveau restaurant à Toulouse qui a ouvert ses portes début décembre, propose des makis… sous forme de wrap. Un format original qui permet aux amateurs de cette spécialité japonaise de la déguster sur le pouce.
Des makis à déguster comme un wrap ? C’est ce que propose Yomi, un nouveau restaurant qui a ouvert ses portes au 5 rue Peyras à Toulouse ce mardi 5 décembre, avec ses sushis roll’s. À sa tête : Thibault Descombes, un fan de cette spécialité japonaise jusqu’à présent entrepreneur dans le digital. « Il y a quelques années à Aix-en-Provence, j’avais découvert un restaurant qui faisait des makis, mais ne les coupait pas. Ils restaient donc en rouleaux. Depuis, ce concept m’était restée dans la tête », raconte celui qui a été séduit par la praticité de ce format. « Les makis ne sont en soi pas pratiques à manger. Là, on peut en déguster tout en marchant », indique Thibault Descombes. Lassé du monde du digital, l’entrepreneur a donc décidé de se lancer dans la restauration avec ce concept inédit de makis en forme de wrap dans la Ville rose. « Il n’existe pas de tels sushis roll’s à Toulouse », souligne-t-il.
Si le format est nouveau, les recettes sont un peu plus classiques à l’exception, toutefois, de la version végétarienne. Au menu de Yomi, vous retrouverez actuellement quatre roll’s différents : poulet croustillant (poulet crispy aux corn flakes, avocat, mayo wasabi, salade et carottes), saumon frais (saumon, avocat, cream cheese, concombre, salade et sésame wasabi), thon traditionnel (thon cuit, mayo wasabi, avocat, oignons frits et salade) et méditerranéen pour ceux qui ne mangent pas de viande ni de poisson (fêta panée, tomates séchées, concombre, sauce tzatziki et salade). « En plus de ces quatre recettes fixes, il en sera bientôt proposé une qui changera tous les mois », annonce le créateur de Yomi qui prépare tous ses makis le jour même. Et si jamais vous hésitez entre deux saveurs, il est possible de prendre deux moitiés de roll’s différentes.
Comptez 9,50€ le maki et 4,75€ le demi-maki. « C’est moins cher que des makis de format traditionnel pour lesquels il faut normalement débourser entre 15 et 20€, alors qu’il n’y a pas plus niveau quantité que dans les nôtres », assure l’entrepreneur. Des formules avec boissons et/ou desserts sont également possibles. D’ailleurs côté gourmandises, aucune spécialité originaire du Japon à la carte, mais des tiramisus, des cookies, des banoffees et des yaourts préparés par une amie pâtissière de Thibault Descombes. Ce qui peut surprendre, mais le Toulousain explique : « Le restaurant a une appartenance japonaise. Mais il ne se limite pas à ça ». Et cela se retrouve également dans la décoration et l’ambiance du restaurant Yomi, dénommé ainsi en référence au mot anglais “yummy” (qui signifie “miam” en français).
Ici, pas de lanternes en papier ni de musique zen. « Je n’ai pas voulu entrer dans le cliché du restaurant japonais. Même si la décoration reste d’inspiration japonaise », appuie Thibault Descombes. La salle de Yomi, très épurée, arbore ainsi une grande fresque murale colorée qui s’inspire de la célèbre estampe du peintre japonais Hokusai “La Grande Vague de Kanagawa”, des tableaux avec un maneki-neko (aussi appelé chat porte-bonheur) ou un tanuki (un des esprits japonais de la forêt), un panneau de bois et quelques tables également en bois. Car même si ces makis sont faits pour être mangés sur le pouce, il est aussi possible de les déguster sur place. La salle du restaurant peut en effet accueillir une dizaine de personnes. Et le concept de Yomi a déjà trouvé ses clients. « Tous les makis que je prépare sont partis à la fin de la journée », se réjouit le Toulousain.
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