Le personnel du lycée Josephine Baker à Toulouse sera en grève mardi 5 mars pour dénoncer le manque de moyens. Ils réclament plus de postes et le maintien de classes, d’options, de crédits, et du nouveau matériel.
Les personnels du lycée Josephine Baker à Toulouse ont lancé un appel à la grève, prévue pour le mardi 5 mars, avec pour mot d’ordre une journée “lycée mort”. Les grévistes se réuniront en Assemblée générale dès huit heures dans l’enceinte du lycée. Aussi, un rassemblement est prévu devant le rectorat, lors de la réception d’une délégation, dans le but de faire entendre leurs revendications.
Les revendications du personnel mobilisé sont multiples et mettent en lumière un large champ de difficultés rencontrées au sein de l’établissement. Un communiqué émis par le personnel en grève expose les principales raisons de leur colère. Parmi celles-ci, la situation critique de l’infirmerie, qui fonctionne actuellement avec une seule infirmière depuis septembre. « Trop souvent, l’infirmerie doit être fermée, car une seule personne ne peut pas être partout à la fois et notre collègue est victime d’épuisement professionnel », déplore le personnel. Les problèmes de direction ne sont pas en reste, avec des arrêts successifs du personnel de direction, soulignant le besoin pressant d’un renfort dans ce domaine.
Le projet du rectorat pour la rentrée 2024 suscite également l’inquiétude, notamment la suppression envisagée d’un demi-poste de documentaliste, la réduction des classes de terminale générale, et la suppression de certaines options et langues vivantes. Le budget alloué par la Région Occitanie est aussi dénoncé pour ne pas prendre en compte l’inflation et l’explosion des dépenses liées à l’énergie. Sans oublier la vieillesse du matériel informatique qui demande à être remplacé.
Face à cette situation, le personnel en grève appelle les parents d’élèves et les élèves à les rejoindre dans une journée “lycée mort”. Ils exigent en urgence une rencontre avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale pour discuter des mesures nécessaires à la préservation de l’école publique.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires