Les urgences de Purpan et Rangueil et les urgences psychiatriques de Toulouse fonctionneront en service minimum ce lundi 20 juin, en raison d’un mouvement de grève du personnel soignant. Seuls les cas d’extrême gravité y seront accueillis.
Après le personnel soignant de Purpan, celui de Rangueil rejoint le mouvement de grève entamé le 7 juin dernier au CHU de Toulouse. Ils dénoncent le manque d’effectifs, des conditions de travail dégradées et l’inutilité d’un Ségur de la santé ayant accouché d’une souris.
« L’heure est grave, l’hôpital est au bord du gouffre. Face aux revendications pourtant légitimes du personnel, la direction du CHU n’affiche que mépris et par ce mépris met en danger la santé de la population toulousaine, en assumant que ce mouvement de grève se poursuive et que les urgences puissent donc être fermées durant la mobilisation », explique la CGT du CHU de Toulouse.
De son côté, la direction du Centre hospitalier de la Ville rose, affirme avoir ouvert le dialogue social depuis le 9 juin dernier et avoir entendu les revendications portées par les syndicats CGT et Sud. Pourtant, ces derniers rapportent que face à leur demande de renforcement du personnel, « les réponses données aux équipes mobilisées n’ont pas été qu’il était trop dur de recruter, mais que cela n’était pas nécessaire ».
Ainsi, depuis ce lundi 20 juin à 7h, les urgences adultes de l’hôpital Purpan et les urgences de l’hôpital Rangueil accueillent uniquement les urgences vitales adressées par le Samu (Allo 15), et les urgences psychiatriques maintiendront les seules consultations. Et ce jusqu’au mardi 21 juin, 7h.
Le CHU précise : « Si votre état de santé ne justifie pas un appel au Samu mais que vous souhaitez une réponse médicale adaptée à votre besoin (un conseil médical ou thérapeutique, un rendez-vous de consultation avec un médecin, un renouvellement d’ordonnance, etc.), contactez les établissements privés de santé, votre médecin traitant ou le 3966 après 20h, pour être pris en charge par un médecin généraliste de garde. »
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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