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Après l’expulsion d’un squat à Toulouse, 200 personnes occupent un bâtiment de l’université Jean-Jaurès

Gala Jacquin

30 octobre 2023 - 11:57

Après avoir été expulsés du squat de Saint-Martin-du-Touch à Toulouse, 200 personnes ont investi un ancien bâtiment de l’université Jean-Jaurès dès ce jeudi 26 octobre. Ce dernier est pourtant voué à être détruit.

Squat Toulouse Université — © olivier.laurent.photos/Shutterstock.com

Des hommes et des femmes avec enfants se sont installés dans de nouveaux locaux. Mercredi 25 octobre, les autorités ont délogé près de 200 personnes de leur squat dans le quartier de Saint-Martin-du-Touch à l’Ouest de Toulouse. Ces derniers avaient investi d’anciens bureaux du Victoria Center depuis le printemps. Selon la préfecture de la Haute-Garonne, 33 adultes et 20 enfants ont été pris en charge en nuitées hôtelières par les services de l’État, en raison de leur vulnérabilité. La plupart seraient des migrants en quête de refuge. Parmi ces personnes, trois familles et deux hommes seuls, en situation régulière, feront l’objet d’un accompagnement social.

Les 200 personnes occupent désormais un bâtiment de l’université Toulouse Jean-Jaurès

Seulement, après leur expulsion du squat, les 200 personnes concernées se sont installées dans un ancien bâtiment “Epicure” désaffecté de l’université Toulouse Jean-Jaurès. Selon la Dépêche du Midi, les locaux qu’ils ont investis, étaient fermés depuis le mois d’avril et seraient voués à la destruction dans les mois suivants. Cette occupation inquiète notamment la direction de la faculté, « car il ne réunit plus les conditions requises pour l’accueil du public et le déroulement des activités administratives et pédagogiques ». L’université ajoute : « Destiné à être détruit, ce bâtiment n’est, depuis lors, plus entretenu ni alimenté normalement en fluides : les installations permettant l’alimentation en eau ont notamment été démontées il y a plusieurs semaines ».

La direction explique également : « En l’état, ce bâtiment présente des risques majeurs d’hygiène et de sécurité pour les personnes qui y sont installées. » Contacté par nos soins, l’établissement affirme : « La direction de l’université s’est rapprochée des autorités compétentes pour examiner précisément la situation et pour qu’une solution puisse être trouvée dans les plus brefs délais. »

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Gala Jacquin

Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.

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