Les enseignants prendront part à une manifestation dans les rues de Toulouse ce jeudi 1ᵉʳ janvier à l’appel de plusieurs syndicats. Voilà ce qu’il faut savoir.
Dans l’agglomération de Toulouse, les enseignants se préparent à prendre part à une journée de manifestation nationale à l’appel des syndicats FSU, FO, CGT, Sud Éducation, UNSA et SGEN. Elle est prévue pour ce jeudi 1ᵉʳ février.
Les manifestants se rassembleront sur la place Arnaud Bernard. Un cortège s’élancera à partir de 14 heures en direction des allées Jean Jaurès. Le trajet sera donc relativement court. En effet, les travaux du métro autour du monument aux morts ne permettent pas une autorisation d’aller jusqu’à la préfecture de la Haute-Garonne.
Cette manifestation engendrera des perturbations sur la circulation sur les boulevards Arcole et Strasbourg. Les lignes de bus du réseau Tisséo passant par le centre-ville seront déviées durant quelques heures.
Préalablement à la manifestation, une assemblée générale est prévue à 10 heures à la Bourse du Travail, place Saint-Sernin. Ce premier rendez-vous offrira aux enseignants l’occasion d’échanger sur les défis auxquels ils font face.
Les revendications portent sur plusieurs aspects, notamment les dotations, les suppressions de postes, la réforme du “choc des savoirs”, ainsi que les propos controversés de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Selon les premières estimations, environ 40% des classes pourraient rester fermées dans l’ensemble du pays.
« Dans le premier degré, nous avons, en Haute-Garonne, presque 200 classes qui n’ont pas de professeurs remplacés en décembre 2023. C’est énorme quand nous voyons que la dotation de création de postes est de zéro », note Marie Gascard, co-secrétaire départementale de la FSU-SNUipp de la Haute-Garonne, dans les colonnes du Journal Toulousain.
Elle souligne également les promesses d’augmentation de salaire non tenues. La question de l’école inclusive est aussi soulevée, avec un manque d’AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) et des difficultés de recrutement liées à des salaires jugés insuffisants par les candidats.
La manifestation des enseignants, initialement prévue avant la nomination de la ministre, gagne en intensité après des propos d’Amélie Oudéa-Castéra envers l’école publique. Les enseignants réclament non seulement des moyens, mais aussi le respect de leur ministre.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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