À l’occasion de la Journée nationale de la Résistance, la préfecture de la Haute-Garonne interdit, ce mardi 27 mai, toute manifestation revendicative non déclarée dans une large partie du centre-ville de Toulouse. Cette décision est motivée par la volonté d’assurer le bon déroulement de la cérémonie officielle, après plusieurs tentatives de perturbation survenues lors d’événements commémoratifs précédents. Voici le périmètre concerné par l’interdiction de rassemblements.
Le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand, est sur le qui-vive. En effet, il a pris un arrêté interdisant les rassemblements revendicatifs non déclarés pour ce mardi 27 mai, jour de la cérémonie républicaine de la Journée nationale de la Résistance à Toulouse. L’objectif est de pouvoir prévenir toute perturbation de l’événement, alors que des incidents ont été constatés plus tôt dans le mois, lors des commémorations du 8 et du 10 mai.
Dans un communiqué publié ce lundi 26 mai, la préfecture de la Haute-Garonne rappelle alors que la cérémonie du 27 mai se déroulera « dans le centre-ville de Toulouse » au niveau des allées Frédéric Mistral. Or, « lors des cérémonies de commémorations, des 8 mai et 10 mai 2025, des groupes revendicatifs ont tenté de perturber leur bon déroulement, par le moyen de drapeaux, pancartes et slogans », indiquent les services de l’État.
Ces manifestations, jugées inappropriées dans le cadre de cérémonies solennelles, ont conduit le préfet à prendre des mesures exceptionnelles. « Ces revendications n’ont pas leur place dans des cérémonies républicaines, qui s’inscrivent dans le devoir de mémoire national », souligne le représentant de l’État.
L’arrêté préfectoral délimite alors une zone d’interdiction comprenant les allées Jules Guesde, le square Boulingrin, les allées Paul Sabatier, le port Saint-Sauveur, le boulevard Monplaisir, l’avenue Crampel, la rue de la Tannerie et la rue des 36 ponts. Ce périmètre, en plein centre de la Ville rose, est sous surveillance renforcée durant toute la journée du 27 mai.
La préfecture précise que « toute infraction au présent arrêté sera réprimée, s’agissant des organisateurs, dans les conditions fixées par l’article 431-9 du code pénal », avec à la clé jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Pour les participants, une contravention de quatrième classe est prévue.
Enfin, les services de l’État insistent sur la nécessité de concentrer les forces de l’ordre sur les objectifs de sécurité publique : « L’autorité de police doit être en priorité dédiée à la sécurisation du public et notamment celles des nombreux rassemblements revendicatifs déclarés à Toulouse. »
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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