Nouvelle mobilisation des agriculteurs le 18 mars dans l’agglomération de Toulouse
13 mars 2024 - 18:47
Une nouvelle mobilisation des agriculteurs est à prévoir le lundi 18 mars prochain. Le syndicat des Jeunes Agriculteurs de Haute-Garonne appelle à manifester devant l’Agence de Services et de Paiements à Balma, dans l’Est toulousain.
« Nous ne pouvons pas continuer de vivre et de nourrir la population en étant pris pour des imbéciles et des incompétents ! », clame le syndicat agricole des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Garonne. Suite aux nombreuses mobilisations de ce début d’année, une autre est à prévoir le lundi 18 mars prochain, devant l’ASP (Agence de Services et de Paiements) à Balma. Mais cette fois-ci, une nouvelle revendication s’ajoute à la liste : le versement des aides annoncées par Gabriel Attal le 21 février dernier.
Lors de son discours, le Premier ministre avait assuré que tous les agriculteurs recevraient les aides de la Politique agricole commune (PAC) avant le 15 mars 2024. Seulement, le compte n’y est pas. Selon Thomas Klunker, co-secrétaire général du syndicat des Jeunes Agriculteurs de Haute-Garonne : « ce sont plusieurs millions d’euros qui manquent dans l’enveloppe. Il est temps de faire pression directement sur les institutions pour obtenir notre dû ». Selon lui, le versement des aides n’a pas été reçu par tout le monde. Les exploitations ciblées sur l’agriculture biologique et l’élevage sont les premières touchées.
Une mobilisation des agriculteurs qui risque de durer
Pour l’heure, aucun blocage n’est programmé durant la semaine prochaine, mais les convois au départ de Villefranche-de-Lauragais, Léguevin, Muret et Castelmaurou risquent fortement de perturber la circulation durant la matinée du 18 mars. A minima, c’est plus d’une centaine d’agriculteurs qui sont attendus devant l’ASP. « Malheureusement, on risque sûrement d’être déçus encore une fois lundi prochain, alors on ne bougera pas tant que l’on n’aura pas notre argent », assure Thomas Klunker. Le syndicat appelle l’ensemble des agriculteurs, qui en ont la possibilité, à se mobiliser et à les rejoindre à Balma.
Clément Thiery (ISCPA)
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