Ce mardi 1er octobre, une manifestation est organisée à Toulouse contre, notamment, la réforme des retraites ; voici son parcours.
Ce mardi 1er octobre sera une journée de grève et de manifestations. L’intersyndicale, composée de la Confédération générale du travail (CGT), de la Fédération syndicale unitaire (FSU), de Solidaires, de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), de l’Union étudiante et enfin, de l’Union syndicale lycéenne (USL), appelle effectivement à la mobilisation. En tout, 179 rassemblements auront lieu à travers la France, notamment en Occitanie.
À Toulouse, les manifestants sont ainsi appelés à se réunir au niveau de la sortie de métro Jean Jaurès à 14h. Le cortège prendra ensuite son départ vers la place Arnaud Bernard. Il passera, pour cela, par le boulevard de Strasbourg, puis empruntera le boulevard d’Arcole avant d’arriver au niveau du rond-point situé juste en face de la place Arnaud Bernard. C’est à cet endroit que la manifestation de ce mardi 1er octobre devrait officiellement prendre fin.
Si les syndicats appellent à la grève, c’est pour réclamer plusieurs choses. En effet, ils exigent « l’abrogation de la réforme des retraites », « l’augmentation des pensions et des salaires, un smic à 2000 euros et l’indexation des salaires sur l’inflation », « des moyens financiers et humains » pour tout le service public et enfin, « l’arrêt immédiat de tous les licenciements dans l’industrie, sa relocalisation et sa transformation environnementale ».
Et la date du 1er octobre n’a pas été choisie au hasard. C’est effectivement ce jour-là que commencent les discussions sur le budget de l’État et de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale. « C’est le moment de gagner qu’enfin les plus riches et les multinationales soient taxés pour financer nos services publics, la justice sociale et environnementale. C’est le moment de gagner l’abrogation de la réforme des retraites ! », estiment les syndicats dans un communiqué.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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