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Après Londres et Bruxelles, la sculpture de Vladimir Poutine créée par James Colomina est à Rome

Bryan Faham

4 août 2023 - 17:38

L’artiste toulousain James Colomina a installé ce jeudi 3 août 2023 une sculpture grandeur nature de Vladimir Poutine, assis sur un char d’assaut en jouet, au parc de la Villa Borghèse à Rome. Une œuvre qui dénonce l’absurdité de la guerre et le courage des enfants face à la situation en Ukraine.

sculpture Vladimir Poutine — L’artiste toulousain James Colomina a installé une sculpture de Vladimir Poutine, sur un char en jouet, au parc de la Villa Borghèse à Rome. © James Colomina

C’est une image qui ne manquera pas d’interpeller les passants du parc de la Villa Borghèse à Rome. Depuis ce jeudi 3 août, ils peuvent y voir une sculpture de Vladimir Poutine, le président russe, assis sur un char d’assaut en jouet. Il s’agit d’une œuvre en résine signée par l’artiste toulousain James Colomina.

Une sculpture de Vladimir Poutine qui se déplace

« J’ai installé la sculpture de Vladimir Poutine en résine à Rome au Parc de la Villa Borghèse ce jeudi 3 août à l’approche de la journée de l’indépendance de l’Ukraine, le 24 août et des un an et demi de l’invasion russe », explique l’artiste. « C’est une sculpture grandeur nature en résine qui dénonce l’absurdité de la guerre et le courage des enfants face à cette situation tragique qu’ils n’ont pas déclenchée. ».

L’œuvre a été exposée dans plusieurs villes du monde : Paris, Barcelone, New York, Londres ou Bruxelles. « C’est une sculpture qui se déplace : Vladimir est sur son petit tank en jouet. Elle se déplace lentement pendant que la guerre continue. C’est une façon de montrer que les grands hommes ne sont pas si grands que ça, et que les enfants sont les premières victimes des conflits », poursuit James Colomina.

Dénoncer l’absurdité de la guerre

L’artiste espère ainsi sensibiliser le public à la situation en Ukraine, où des milliers de personnes ont été tuées depuis le début du conflit avec son voisin russe.

« J’ai commencé à travailler sur la sculpture dès le début de l’invasion de l’Ukraine. J’avais peur que le dictateur sorte tous ses jouets, et c’est ce qu’il a fait… », regrettait le street artiste, auprès du Journal Toulousain en novembre 2022. « La guerre est absurde. Il n’y aura pas de vainqueur. On y perdra tous une part d’humanité. »