9 Juillet 2025
9 Juillet 2025
Condamnée en janvier 2024 pour dénonciation calomnieuse, Laurence Arribagé comparaît en appel ce mercredi 9 juillet après-midi à Paris. Un allègement de peine lui permettrait de se présenter sur une liste aux prochaines élections municipales.
Laurence Arribagé est de retour devant la justice. Ce mercredi 9 juillet à la mi-journée, la cour d’appel de Paris rouvre le dossier qui lui a valu une condamnation en première instance. L’ancienne députée toulousaine, proche de Jean-Luc Moudenc, pourrait se relancer politiquement en cas d’allègement de peine.
Le 29 janvier 2024, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamnée à trois ans de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende, et cinq ans d’inéligibilité. La peine a été assortie d’une exécution provisoire, entraînant sa démission de son poste d’adjointe aux Sports à la mairie de Toulouse.
L’affaire remonte aux élections législatives de juin 2017. Dans la 3ᵉ circonscription de la Haute-Garonne, Laurence Arribagé affronte Corinne Vignon, candidate du récent parti En Marche. Elle accuse alors son adversaire de fraudes fiscales.
L’accusation s’appuie sur des informations fournies par Frédéric Sartorelli, ancien employeur de Corinne Vignon, et transmises au parquet par Marc Menvielle, alors haut fonctionnaire des finances publiques. Cette dénonciation concerne trois thèmes astraux réalisés pour environ 200 euros, que la candidate n’avait pas pris soin de déclarer. Le parquet a rapidement classé l’affaire, jugeant les faits mineurs.
Dans cette affaire, Laurence Arribagé a été reconnue coupable de dénonciation calomnieuse, de recel de violation du secret professionnel et de recel de prise illégale d’intérêt.
Aujourd’hui en retrait de la vie politique, l’ex-élue Horizons est défendue par Me Philippe Petit, avocat qui a obtenu la relaxe de Brigitte Barèges en 2021. Ses deux co-prévenus, Frédéric Sartorelli et Marc Menvielle, également condamnés en première instance, comparaissent, eux aussi, en appel.
La décision de la cour d’appel sera très attendue, à moins d’un an des municipales de 2026.
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