L’ordonnance pour la création de la Société du grand projet du sud-ouest, qui doit mettre en place la LGV entre Toulouse et Bordeaux, a été adoptée en conseil des ministres mercredi 2 mars.
La LGV Toulouse-Bordeaux se concrétise un peu plus. Le conseil des ministres du mercredi 2 mars a adopté le l’ordonnance portant sur la création de la Société du grand projet du sud-ouest (GPSO). Cela permet d’avancer sur le projet de la ligne à grande vitesse dont le début des travaux est prévu en 2024 pour une mise en service en 2030.
« La parution des ordonnances au Journal officiel, prévue dans les tous prochains jours, matérialisera la mise en place définitive du cadre juridique et financier nécessaire à la bonne réalisation de ce projet », explique la préfecture de la région Occitanie dans un communiqué.
L’État s’est engagé à verse 40 % de la facture totale de 14 milliards d’euros. De son côté, l’Union européenne contribuera à hauteur de 20 %. Les 40 % restants, soit 5,6 mollards d’euros sont à la charge des collectivités. « Ces ordonnances vont permettre aux 24 collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine assurant 40 % du financement du GPSO de s’organiser pour porter collectivement leur part du financement qui est à parité de celle de l’État », précise le préfet de la région Étienne Guyot.
L’adoption de cette ordonnance a suscité la satisfaction des élus locaux. Pour la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS), « cet établissement public local nous permettra de porter collectivement le financement de ces infrastructures résolument indispensables pour les trains du quotidien, pour l’Occitanie et le grand sud-ouest européen plus largement. »
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) se satisfait de voir avancer « la perspective d’améliorer la qualité de la desserte ferroviaire de nos territoires (avec) un mode de transport dont les vertus environnementales sont considérables. »
Pour sa part, le président du département de la Haute-Garonne, Georges Méric (PS), rappelle que la LGV « permettra de relier Toulouse à la capitale en 3h10 et de placer la quatrième ville de France au rang de capitale européenne ». Ce qui est « un formidable atout pour désenclaver et renforcer l’attractivité de notre territoire ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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