Toulouse. Un sentiment d’iniquité chez certains agents de piscine en grève
10 octobre 2022 - 13:02
Des agents de piscine de la Mairie de Toulouse sont en grève depuis le mois d’avril à cause de la perte de jours de congé. Aucune négociation n’est en cours sur le sujet avec leur employeur.
Depuis le 11 avril, certains agents de piscine de la Mairie de Toulouse sont en grève. Ils sont 2 % selon la municipalité. Ils dénoncent la perte de jours de congé depuis l’entrée en vigueur de la loi de modernisation de la fonction publique du 1er janvier 2022, et ce, malgré la pénibilité de leur travail.
Deuxième rencontre entre la Mairie de Toulouse et ses agents de piscine
Pour la deuxième fois en six mois de grève, des agents de piscine de Toulouse ont été reçus par leur administration au début du mois d’octobre pour discuter de leurs revendications. « La mairie propose d’améliorer nos conditions de travail. Mais elle n’est pas disposée à céder sur les jours de sujétions », déplore un représentant du syndicat Sud auprès du Journal Toulousain.
Les jours de sujétions correspondent à une diminution du temps de travail annuel pour tenir compte de contraintes liées à un poste de travail. Il peut s’agir de travail de nuit ou le week-end. Les agents de collecte des déchets et les policiers en bénéficient par exemple. Les agents de piscine en grève demandent onze jours de sujétions.
« Une journée d’actions fortes » en octobre
Et après avoir attendu plusieurs mois pour être reçu par leur employeur, « il y a un sentiment d’iniquité », fait savoir le syndicat Sud. Des agents ont donc décidé de poursuivre le mouvement de grève. Un préavis a été déposé vendredi 7 octobre.
Par ailleurs, les agents de piscine en grève prévoient « une journée d’actions fortes » dans le courant du mois d’octobre. Jusqu’à présent, le mouvement de grève se traduisait essentiellement par des ouvertures retardées ou des fermetures anticipées.
Contactée par Le Journal Toulousain au début du mouvement, la Mairie de Toulouse a indiqué qu’ « il a été acté que le nombre de jours de repos était maintenu et que le temps de travail augmentait de 1h10 chaque semaine afin d’atteindre le nombre d’heures obligatoire. Le nouveau temps de travail devant être consacré à la préparation pédagogique ou à des tâches administratives. »
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