Gilet jaune. Odile Maurin relaxée après avoir été accusée de violence sur des policiers
12 mai 2023 - 17:53
La cour d’appel de Toulouse a relaxé Odile Maurin qui avait été condamnée pour des violences contre des policiers avec son fauteuil roulant durant une manifestation des Gilets jaunes en 2019.
Une issue quatre ans après. Odile Maurin, militante pour les droits des handicapés et figure des gilets jaunes à Toulouse, a été relaxée mercredi 10 mai par la cour d’appel de Toulouse. Elle était jugée pour des violences envers des policiers commis avec une “arme”, son fauteuil roulant motorisé.
Enfin innocentée en appel pour des violences sur des policiers avec … son fauteuil roulant: @odile31 relaxée https://t.co/YA52Ykt7gs
— Odile MAURIN (@odile31) May 12, 2023
Le 30 mars 19 je subissais des violences policières (5 fractures du pied et 30 hématomes) mais c'est moi qui suis condamné à 2 mois avec sursis pic.twitter.com/oVBjuQW0qg
Des tensions durant une manifestation des Gilets jaunes
Les faits remontent au 30 mars 2019, lors de l’acte 20 du mouvement des gilets jaunes. Odile Maurin était accusée d’avoir foncé sur des policiers qu’elle aurait blessés avec son fauteuil. Aussi, elle avait été projetée contre un camion de police par un agent qui avait pris les commandes de son fauteuil roulant. Elle avait fait part de multiples fractures au pied. Ce même-jour, celle qui est devenue conseillère municipale de l’opposition en 2020 s’était placée en travers de la route, devant le canon à eau des forces de l’ordre. Mais elle avait déjà été innocentée pour ce point.
Quelques mois après, le tribunal correctionnel de Toulouse l’avait condamnée à deux mois de prison avec sursis et à un an d’interdiction de manifester en Haute-Garonne. Elle avait fait appel de cette décision, qu’elle jugeait « injuste ».
Un autre affaire attend Odile Maurin
La cour d’appel a finalement reconnu son innocence et l’a relaxée du chef de violences contre des policiers. « Mon honneur est lavé », a déclaré Odile Maurin à plusieurs médias. Elle n’en a cependant pas fini avec la justice. L’élue sera jugée le 14 novembre pour un outrage sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.
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