Le Congrès international de la RSE revient à Toulouse du mercredi 18 au vendredi 20 octobre. Trois jours d’échanges et de discussions accessibles à tous ceux qui souhaitent découvrir comment améliorer une entreprise.
Ateliers, conférences, tables rondes et débats reviennent à la Cité de la RSE à l’occasion du Congrès international de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Du mercredi 18 au vendredi 20 octobre, experts, chercheurs, entreprises et curieux échangeront sur les différents axes permettant d’améliorer une société. À l’approche de l’événement, Rémi Démersseman, président de la Fondation Oïkos (et directeur de publication du Journal Toulousain) et organisateur, détaille les grandes lignes du Congrès international de la RSE.
Organisé par la Fondation Oïkos, ce rendez-vous annuel met en avant les différentes dimensions de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Rémi Démersseman explique son champ d’action : « Qualité de vie au travail, impact climatique, inégalité de répartition des richesses… La RSE fait en sorte que chaque entreprise soit en capacité de se positionner face à ces sujets. À partir du moment où elle souhaite faire mieux, la RSE va pouvoir la soutenir. » La société va alors chercher à améliorer son modèle économique, son impact sur les salariés, sur les gens qui évoluent autour de l’entreprise et sur la planète. « Ce ne sont que des sujets évidents, mais il y en a tellement que c’est complexe pour certaines structures. Et la RSE va leur permettre d’y voir plus clair. »
Comment les entreprises doivent-elles s’y prendre ? « Elles peuvent commencer par faire un bilan, un audit. Elles pourront ensuite choisir trois axes qu’elles souhaitent améliorer. Cela ne sert à rien de commencer par de trop nombreux changements. Ces trois premiers choix permettront alors à l’entreprise de se mettre en mouvement pour améliorer son fonctionnement », détaille le président de la Fondation Oïkos.
Pour découvrir les moindres détails de la Responsabilité sociétale des entreprises, le Congrès international de la RSE ouvre ses portes au grand public à Toulouse. C’est un événement de trois jours qui vise à rassembler sur la « planète entière » tous ceux qui s’intéressent à ces différents sujets. « Cela concerne des chercheurs, des experts, des entreprises et même des curieux qui veulent améliorer leur éco-responsabilité », commente le président de la Fondation Oïkos avant d’ajouter : « Nous proposons un espace-temps en présentiel ou en distanciel durant lequel les congressistes vont pouvoir discuter de la RSE, s’informer, échanger, et rencontrer les bonnes personnes. »
En 2022, 20 pays ont participé de près ou de loin à l’événement. « D’ailleurs en 2023, deux des cinq espaces de conférence seront délocalisés. Les intervenants seront eux-mêmes à distance. Nous voulons réduire le bilan carbone donc nous n’imposons à personne le déplacement », précise Rémi Démersseman.
Pendant trois jours, les organisateurs attendent les congressistes dans les locaux de la Cité de la RSE à Toulouse. Le programme a notamment été construit par le comité scientifique de la Fondation Oïkos qui propose 75 ateliers, conférences, tables rondes et débats. « Les conférences permettront aux intervenants de transmettre leurs idées. Les espaces débats accueilleront les personnes qui souhaitent présenter des sujets et ouvrir la discussion. Et enfin, il y aura des espaces pratiques où le public pourra venir essayer des outils et nouvelles méthodes de la RSE. L’objectif : pouvoir toucher tout le monde », explique Rémi Démersseman.
Plusieurs acteurs de la RSE seront notamment présents, à l’exemple de Jon Duschinski. Ce dernier cherche à inspirer les dirigeants « à gagner plus d’argent en faisant plus de bien ». Il y aura également des représentants de l’ONG Avocats sans frontières. Tous aborderont des sujets bien spécifiques : « Nous n’avons pas cherché à avoir des grands noms mais plutôt du contenu et des sujets tels que : “comment l’Intelligence va venir aider ou non les entreprises” ou encore “comment les dernières réglementations en cours vont venir changer la vie des sociétés”. » Salons des fresques, déjeuners débats, forums, présentation des formations d’écoles, un dîner de Gala… L’entrée gratuite permet à tous de parcourir la Cité de la RSE à la rencontre des exposants et acteurs. Pour aller plus loin, l’accès payant permet d’assister aux ateliers en présentiel à Toulouse ou de suivre la retransmission en distanciel.
À noter que cette année, Bordeaux participe également à l’événement. La Fondation Oïkos prévoit un atelier le mercredi 18 octobre à 17h30 diffusé depuis la préfecture de la Gironde. Un avant-goût des prochaines éditions ? « Cela préfigure ce que nous voulons faire pour l’année prochaine. Notre objectif pour la troisième édition est d’installer des ateliers dans 20 métropoles en France dans le cadre du congrès. Ainsi, les congressistes auront au moins un événement à moins de 200 kilomètres de leur domicile », conclut Rémi Démersseman.
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