Au total, 1 392 caméras vont être installés dans les 116 rames de métro de Toulouse avant la fin de l’année 2024. L’objectif est d’améliorer la sécurité dans les transports, et de lutter contre toutes les formes de délinquance.
À Toulouse, plus de 3 000 caméras surveillent les usagers des transports en commun, que ce soit dans les bus, les tramways, les gares et même le téléphérique. Dans les couloirs du métro aussi, 1 195 dispositifs observent quotidiennement les agissements des passagers. Mais une fois monté dans le métro, plus rien. Le réseau de transports en commun Tisséo souhaite aujourd’hui changer les choses.
Son président, Jean-Michel Lattes, vient d’annoncer le lancement d’un grand programme d’installation de cameras de vidéosurveillance. Un premier dispositif a d’ores et déjà été installé dans une des rames de la ligne A au début du mois de décembre. Deux autres seront mises en place au cours du mois de janvier. Puis, à la suite de l’expérimentation qui durera six mois, le réseau de transports prévoit le déploiement de 1 392 caméras dans les 116 rames de métro de la Ville rose. « Les 15 nouvelles rames mises en service à partir de 2024 seront également équipées de caméras et du même système », précise Tisséo. L’équipement sera donc complet d’ici deux ans.
L’objectif principal de l’installation de caméras de surveillance dans les rames de métro de Toulouse est d’assurer la sécurité de l’ensemble des voyageurs. Notamment, en luttant contre toutes les formes de harcèlement. Mais aussi, en disposant davantage de moyens pour retrouver les auteurs d’infractions. Les images vidéo restent en effet conservées sur un disque dur pendant une semaine avant d’être détruites.
En cas de vols ou de faits plus graves, ce délai laisse le temps aux policiers de les demander auprès des équipes de Tisséo, puis de les visionner, afin d’identifier les délinquants. « La vidéoprotection est un outil indispensable et complémentaire à la présence humaine. Elle participera à la tranquillité des voyageurs et du personnel. Elle apportera une aide supplémentaire à la sûreté et à l’exploitation du réseau », termine Jean-Michel Lattes.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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