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Renaissance 31 : l’élection de Vincent Terrail-Novès contestée

Héloïse Thépaut

30 janvier 2023 - 10:39

Vincent Terrail-Novès, maire de Balma, est arrivé en tête de l’élection interne du parti Renaissance en Haute-Garonne. Mais sa victoire est déjà contestée.

Terrail-Novès Renaissance Occitanie — Vincent Terrail-Novès, le maire de Balma, a remporté l’élection interne du parti Renaissance en Haute-Garonne avec 58% des voix ©DR

Après avoir été élu nouveau premier vice-président de Toulouse Métropole au mois d’octobre dernier, Vincent Terrail-Novès vient d’acquérir une toute nouvelle fonction. Le parti de la majorité présidentielle, Renaissance, organisait des élections internes dans chacun des départements de France afin de désigner les responsables des bureaux. Les adhérents étaient appelés à voter ces samedi 28 et dimanche 29 janvier.

Dans le département de la Haute-Garonne, Vincent Terrail-Novès, aussi maire de Balma, et Laurent Soulié, élu à Tournefeuille, étaient candidats à la présidence. C’est le premier vice-président de Toulouse Métropole qui a remporté l’élection interne. Sa liste “Fiers et unis autour d’Emmanuel Macron” a en effet recueilli 58% des votes, soit 80 voix d’avance. Vincent Terrail-Novès se hisse donc à la tête du parti en Haute-Garonne.

Des « anomalies » lors de l’élection de Renaissance 31

Dans une publication sur Facebook, Laurent Soulié indique « prendre acte des résultats de l’élection ». Mais l’élu à Tournefeuille prévient : « ayant été alertés dans le courant de la semaine dernière, au travers d’un mail anonyme, de certaines anomalies concernant ce scrutin, nous avons, avant l’ouverture du scrutin, alerté le siège à Paris afin que les éléments avancés fassent l’objet d’une réponse de la part du siège ».

Ces « anomalies » portent en fait sur la domiciliation de certains adhérents. Ledit mail accuse en effet la liste de Vincent Terrail-Novès d’avoir fait « héberger administrativement » une dizaine d’entre eux dans le département pour « s’assurer de leur victoire lors de cette élection face à Laurent Soulié ». Il souligne que ces adhérents « ne vivent pas en Haute-Garonne » travaillent dans « divers cabinets ministériels ».