Bruno Caubet, maire d’Issus, a été élu président du Sicoval ce lundi 19 août, succédant à Jacques Oberti, démissionnaire après son élection comme député. Ce changement intervient en raison de la loi sur le cumul des mandats, interdisant de cumuler fonctions exécutives locales et mandat législatif.
Le Sicoval, la communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain, a un nouveau président. Lors du conseil communautaire de ce lundi 19 août, Bruno Caubet, maire d’Issus et premier vice-président jusqu’à présent, a été élu pour succéder à Jacques Oberti.
Ce dernier a été élu député dans la dixième circonscription de la Haute-Garonne, lors des élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet. Mais il s’est heurté à la loi sur le cumul des mandats, qui interdit de cumuler un poste exécutif local avec un mandat législatif national. Il a donc dû renoncer à son poste à la tête de la collectivité, tout comme à son siège de maire d’Ayguesvives.
Le vote s’est déroulé de manière électronique. Bruno Caubet l’a emporté avec 61 voix, contre seulement six pour son adversaire, Henri Arévalo, un élu écologiste d’opposition. Un bulletin blanc et une abstention ont également été comptabilisés.
Dans son premier discours en tant que président du Sicoval, Bruno Caubet a salué l’action de son prédécesseur, Jacques Oberti, avant de fixer les grandes orientations de sa politique pour la communauté d’agglomération. Parmi les mesures annoncées, il souhaite l’ouverture du bureau exécutif à deux nouvelles communes, Escalquens et Corronsac. Il envisage aussi de permettre aux maires des communes membres de suivre les réunions du bureau exécutif en visioconférence, facilitant ainsi leur participation.
Jacques Oberti n’est pas le seul élu impacté par la loi sur le non-cumul des mandats après les dernières élections législatives. Trois autres maires d’Occitanie ont dû démissionner de leurs fonctions municipales : Denis Fégné dans les Hautes-Pyrénées, Brigitte Barèges dans le Tarn-et-Garonne et Christophe Proença dans le Lot.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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