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Pourquoi les Écologistes Midi-Pyrénées quittent le réseau social X ?

Héloïse Thépaut

16 janvier 2025 - 14:39

Les Écologistes Midi-Pyrénées viennent d’annoncer qu’ils quittaient le réseau social X dès ce lundi 20 janvier. Une motivation qu’ils expliquent par plusieurs raisons.

Écologistes Midi-Pyrénées X — Les Écologistes Midi-Pyrénées ne seront plus sur X dès le lundi 20 janvier © Héloïse Thépaut

À l’instar d’autres partis, les Écologistes Midi-Pyrénées ont décidé de quitter le réseau social X, anciennement Twitter. Une décision qui prendra effet le lundi 20 janvier prochain. Date qui n’a pas été choisie au hasard. « Nous rejoignons le mouvement HelloQuitX, qui propose un départ collectif le jour de l’investiture de Donald Trump, activement soutenu par Elon Musk, le dirigeant de X. Quitter X incarne notre volonté de construire un futur numérique respectueux de l’humain et de la planète », déclare, dans un communiqué de presse, Manuel Leick-Jonard co-porte-parole des Écologistes Midi-Pyrénées.

Pour eux, le réseau social est « contraire aux valeurs de l’écologie » et « nuit à l’information et à la démocratie ». Ils estiment, également, qu’il est devenu « un espace dérégulé, où la désinformation et les discours toxiques prospèrent, alimentés par des algorithmes qui favorisent la polarisation et la violence ». « Nous refusons de légitimer une idéologie libertarienne extrémiste, prônant la domination des “forts” contre les “faibles”, l’individualisme, méprisant les droits fondamentaux, et qui conteste la responsabilité des activités humaines dans le dérèglement climatique », explique Isabelle Meiffren, également co-porte-parole.

Les Écologistes Midi-Pyrénées, en quittant X, veulent ainsi « protéger leur communauté ». « Les sympathisants, militants et citoyens — qui nous suivent sur X sont exposés à la désinformation, au harcèlement et à l’exploitation de leurs données personnelles. Nous avons la responsabilité de ne pas encourager l’utilisation d’un espace devenu toxique, et qui mine les fondements de nos démocraties », estiment-ils avant d’inviter les sympathisants, militants et citoyens « à faire acte de résistance à leurs côtés » et à les rejoindre sur les réseaux sociaux Mastodon et Bluesky, « plateformes open source et transparentes ».