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Feu en Haute-Garonne : la police de l’environnement veille au grain

Bryan Faham

14 août 2024 - 11:53

En Haute-Garonne, la police de l’environnement se mobilise pour éviter les départs de feu sur les sites naturels du département.

police environnement haute garonne — La police de l’environnement a constaté des infractions. © Direction départementale des territoires 31

Face à un été particulièrement sec et chaud, les autorités de Haute-Garonne sont mobilisées pour prévenir les risques d’incendie. Le samedi 10 août dernier, une opération de contrôle inter-services a été menée sur plusieurs sites naturels sensibles du département : la réserve naturelle régionale « Confluence Garonne-Ariège », la Forêt de Bouconne, le Lac d’Oô et l’Hospice de France. Objectif : veiller au respect de l’interdiction de l’usage du feu, une mesure cruciale en cette période de sécheresse.

Cette opération, menée de 17h à 22h, a mobilisé plusieurs acteurs clés : la gendarmerie nationale, l’Office français de la biodiversité, la direction départementale des territoires, ainsi que les responsables de la réserve naturelle. Ensemble, ils ont sensibilisé plus de 100 personnes aux dangers des feux en milieu naturel. Si la majorité des usagers respectaient les consignes, trois infractions ont été constatées, notamment en lien avec des barbecues et des feux de camp. Les contrevenants se sont vu infliger une amende de 135 euros.

Des infractions malgré la vigilance de la police de l’environnement en Haute-Garonne

Ces contrôles sont organisés dans le cadre d’une mission de surveillance et de protection de l’environnement en Haute-Garonne. Pour cela, l’État a mis en place une police de l’environnement reposant sur un double volet : administratif, sous l’autorité du préfet, et judiciaire, relevant des procureurs de la République. En fonction des thématiques, l’Office français de la biodiversité peut également jouer un rôle.

En 2023, plus de 1500 contrôles ont été effectués, dont 57% concernaient les milieux aquatiques, et 27% sur les espèces protégées et les espaces naturels. La rigueur de ces contrôles a permis de détecter 23% de non-conformités, donnant lieu à des sanctions administratives ou pénales.