À l’approche de l’Aïd-el-Kébir, la préfecture du Gard rappelle les règles sanitaires et réglementaires essentielles pour le bon déroulement de cette fête religieuse, marquée par l’abattage rituel d’animaux. Deux abattoirs sont habilités pour garantir le respect des normes en vigueur.
À l’approche de l’Aïd-el-Kébir, la préfecture du Gard rappelle l’importance du respect des règles sanitaires et réglementaires. Cette fête religieuse, célébrée par les musulmans du monde entier, débutera le dimanche 16 juin 2024. Elle implique notamment l’abattage rituel d’animaux, principalement des moutons, et leur consommation en famille.
Pour garantir le respect des dispositions en vigueur, une réunion préparatoire a eu lieu en préfecture le 5 juin dernier. Des représentants du culte musulman, des éleveurs et l’administration ont discuté des mesures nécessaires pour un déroulement conforme de ce rituel.
Dans le Gard, seulement deux établissements sont habilités pour l’abattage rituel des animaux. Le SEMAAC, abattoir permanent d’Alès, est l’un d’eux :
– SEMAAC, Société d’Économie Mixte des Abattoirs Alès-Cévennes
1758, avenue des frères Lumière
30 100 Alès
Tél. 04.66.30.17.48
Un abattoir temporaire a également été agréé pour l’occasion :
– Abattoir temporaire, L. Clappier
Lieu-dit “Jeu de Mail”, chemin de la Guillaumette
30 600 Vestric-et-Candiac
Site web : abattoirdevestric.fr
Ces abattoirs seront sous la surveillance de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Gard, qui effectuera des inspections sanitaires. Les sacrificateurs habilités par les organismes religieux assureront le rituel. Il est important que les personnes souhaitant abattre un animal réservent auprès d’un éleveur, d’un négociant ou d’un abattoir temporaire.
Aussi, la viande et les abats doivent être transportés rapidement et au frais, de préférence dans une voiture climatisée. La viande doit être retirée de son sac plastique pour éviter la condensation et être réfrigérée ou cuite rapidement.
Les forces de l’ordre effectueront des contrôles pour prévenir les transports clandestins d’animaux. Les autorités mettent en garde contre les risques sanitaires liés à la consommation de viandes non inspectées. L’abattage hors abattoir agréé est un délit passible de six mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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