Parmi les grandes métropoles, Montpellier, en Occitanie, se hisse en première place en étant la plus attractive et résiliente de France, selon le baromètre Arthur Loyd 2022. De son côté, Toulouse se place en deuxième position des très grandes métropoles les plus attractives et résilientes.
Toulouse et Montpellier, les deux métropoles de l’Occitanie, sont des moteurs de l’économie française. C’est ce qu’indique le baromètre Arthur Loyd 2022 “Attractivité & résilience des métropoles françaises et de la transition des territoires”. Cette étude s’intéresse à la capacité des écosystèmes à se rétablir après des perturbations extérieures.
Le baromètre, qui observe entre autres les performances économiques, l’accueil des entreprises et la qualité de vie, montre que la région Occitanie sort renforcée de la période de crise sanitaire liée au coronavirus. C’est la troisième région française quant à sa croissance de l’emploi privé depuis le quatrième trimestre 2019.
« Signe de son dynamisme, on remarque que l’Occitanie, disposant d’atouts indéniables pour le développement des énergies renouvelables, se positionne au deuxième rang des régions accueillant des investissements dans des filières de transition climat. Les entreprises ont investi 1,4 Milliard d’euros en 2021 dans les projets liés à la décarbonation de l’économie, et déjà 1 milliard au premier semestre 2022 », fait savoir l’étude.
Parmi les grandes métropoles, avec une population entre 500 000 et un million d’habitants, Montpellier se hisse en première place en étant la plus attractive et résiliente de France. Dans cette catégorie, elle devance Rennes et Strasbourg.
« Montpellier brille en se hissant à la première place du classement des grandes métropoles. Croissance démographique et excellente accessibilité constituent les pierres angulaires de son succès, traduit par une forte progression de son emploi privé +11 392 emplois créés en 2021 », écrivent les rédacteurs de l’étude.
De son côté, Toulouse se place en deuxième position des très grandes métropoles les plus attractives et résilientes. Dans cette catégorie réservée aux territoires de plus d’un million d’habitants, la Ville rose est derrière Lyon, mais devant Bordeaux.
« Après avoir été la métropole régionale qui a le plus souffert des répercussions économiques de la crise du Covid-19 (10 792 emplois détruits), Toulouse crée 16 386 emplois en 2021. Un rebond spectaculaire qui contribue à sa deuxième place au classement des très grandes métropoles françaises », indiquent les rédacteurs du baromètre.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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