Une nouvelle vague de friperies déferle sur Toulouse. En quelques mois, trois nouvelles adresses de prêt-à-porter de seconde main ont ouvert leurs portes dans la Ville rose. Leurs noms : Green Vintage, L’Armoire de ma sœur et Argile Studio. Si ces friperies proposent toutes des vêtements vintage, elles se démarquent par leur univers.
Le marché français du vêtement d’occasion devrait croître de 10% par an d’ici 2030, selon le cabinet de conseil Accenture. Et Toulouse n’échappe pas à la tendance des friperies. Pour preuve, depuis le mois de février dernier, trois nouvelles boutiques se sont établies dans la Ville rose.
À commencer par Green Vintage, nichée dans le quartier Esquirol. La sélection proposée sur place permet de dénicher de bonnes occasions de différents styles. « Nous récupérons principalement nos habits en Europe, mais nous nous diversifions avec des pièces qui viennent d’Asie », indique Sidney Wasem, vendeur de la boutique toulousaine. L’enseigne souhaite aussi proposer des prix accessibles aux étudiants, notamment avec des bacs de vêtements à 5 euros : « Nous essayons vraiment de retourner aux bases de la friperie. »
D’autres friperies fraîchement installées sont à découvrir. Située rue Paul Vidal, L’Armoire de ma sœur a rejoint le paysage de la seconde main toulousaine en février dernier. À l’origine du lieu, les jumelles Marthe et Martine Falaise. « Nous sommes passionnées de fripes et de brocantes depuis toujours. C’est pour cela que nous avons décidé d’ouvrir notre petite friperie, en centre-ville », raconte Martine Falaise. Sur place, des vêtements colorés, en grande partie vintage, tirant leur origine de différentes époques. Affiches, upcycling, lingerie… Les sœurs mettent également en avant le travail de créateurs locaux.
Autre adresse aux différentes casquettes : Argile Studio. Installé depuis fin mars au 8 rue Sainte-Ursule, à deux pas du Capitole, le lieu propose son propre concept. « Il s’agit d’une boutique-atelier. C’est-à-dire un endroit dans lequel nous vendons nos produits vintage et upcyclés. Mais aussi un lieu où nous proposons des ateliers de couture. Nous allons également faire des retouches pour les gens qui souhaitent customiser leurs propres vêtements », détaille Marion Loste, cofondatrice des lieux. Une approche plurielle de la seconde main. De quoi insuffler un vent de nouveauté sur le vintage.
Inès Desnot
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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