Les travaux de reconstruction du pont de Villegailhenc, détruit il y a trois ans suite aux inondations, ont débuté ce mardi 11 janvier et devraient durer près de huit mois. Des déviations pour les voitures et les poids lourds sont mises en place.
C’est parti pour huit mois de travaux. Le chantier de reconstruction du pont de Villegailhenc, piloté par le Conseil départemental de l’Aude, a débuté ce mardi 11 janvier et devrait durer jusqu’en septembre 2022.
Pour rappel, l’édifice original a été détruit il y a plus de trois ans suite aux pluies diluviennes qui avaient provoqué la montée des eaux du Trapel, le ruisseau traversant la commune. Un pont provisoire avait été mis en place pour ne pas impacter la circulation, le temps que des études de faisabilité soient réalisées et le choix architectural arrêté.
Ces travaux d’envergure vont donc permettre la reconstruction d’un pont plus solide à Villegailhenc, capable de résister à des crues d’une puissance supérieure à celle enregistrée en octobre 2018.
Le futur édifice sera long de 48 mètres. « Le modèle retenu est un pont à deux travées, de 24 mètres de long chacune, avec une pile érigée dans le lit du Trapel pour soutenir le tablier », explique le Conseil départemental : « Les trois points d’appui de l’ouvrage reposeront sur douze pieux métalliques enfoncés à 10 mètres de profondeur ».
Le tablier, d’un mètre d’épaisseur, sera constitué d’une dalle de béton armé. Les voitures et les camions disposeront d’une chaussée large de 6 mètres. Côté amont, la largeur du trottoir est de trois mètres. Côté aval, de 1,40 mètre.
La route départementale (RD) 118, qui traverse le pont, sera inévitablement coupée durant toute la durée du chantier de reconstruction. Des déviations sont donc mises en place. Elles diffèrent selon le poids des véhicules.
« Dans le village de Villegailhenc, un alternat de circulation sera mis en place pour les riverains entre la Grand-Rue et la rue du Minervois, régulé par des feux tricolores », ajoute le Département.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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