S’étendant sur les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, le parc Corbières Fenouillèdes vient d’être classé au titre de “Parc Naturel Régional” par le ministère de la Transition écologique. C’est le huitième en Occitanie.
Les Corbières Fenouillèdes viennent d’être classées au titre de “Parc Naturel Régional” (PNR) par le ministère de la Transition écologique. Il englobe 99 communes du piémont pyrénéen, dont 69 sur le département de l’Aude et une trentaine dans les Pyrénées-Orientales. Situé entre deux autres parcs naturels régionaux (Pyrénées catalanes et Narbonnaise), il est le huitième à recevoir ce classement en Occitanie. Et cela, pour 15 ans.
Considéré comme étant un lien entre la Méditerranée et les Pyrénées, « le territoire abrite des habitats naturels et des espèces rares ou remarquables, notamment des oiseaux à forts enjeux de conservation, tels que le gypaète ou le vautour percnoptère, et des espèces migratrices », explique la préfecture d’Occitanie.
Le titre de “Parc Naturel Régional” implique un engagement des acteurs des territoires, principalement dans la protection des patrimoines naturels et culturels considérés comme riches et fragiles. Aucune réglementation n’est ajoutée, ils doivent simplement respecter les mesures de protection environnementales existantes et définir des axes de travail prioritaires.
Par exemple, dans les Corbières Fenouillèdes, l’engagement s’est notamment porté vers le développement des énergies renouvelables, la prévention des risques d’inondation et d’incendie de forêt, la réduction des pollutions d’origine agricole, puis la préservation de l’eau et de la biodiversité.
“Il participera à l’émergence d’un territoire exemplaire en matière d’aménagement durable, limitant l’étalement urbain et l’artificialisation des sols tout en valorisant les spécificités rurales”, assure la préfecture d’Occitanie. Pour autant, ni la construction, ni la chasse, ni l’usage des sols ne sont restreints réglementairement dans un Parc naturel régional.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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