Le Val-de-Marne vient de rejoindre l’expérimentation du RSA sous condition. Quatre départements d’Île-de-France y prennent part désormais.
Après le département des Yvelines, c’est au tour de celui du Val-de-Marne de le tester. Le gouvernement a décidé de développer les expérimentations du RSA (Revenu de solidarité active) rénové en 2024. Et, ce « en vue d’une généralisation progressive dès l’année prochaine », annonce-t-il dans un communiqué de presse.
Pour le moment, 18 Conseils départementaux le testaient. Cette année, 13 d’entre eux vont voir leur territoire d’expérimentation être étendu. Et, en plus de cela, 29 Départements supplémentaires ont fait le choix de devenir expérimentateurs du nouveau Revenu de solidarité active en 2024. Ils sont donc désormais au nombre de 47.
Parmi eux, le Val-de-Marne, et plus particulièrement Créteil, Champigny-sur-Marne et Villiers-sur-Marne. Toutes les communes du territoire ne testeront effectivement pas le RSA rénové cette année. À noter que le Val-de-Marne ne sera pas le seul département d’Île-de-France à rejoindre cette expérimentation en 2024.
En effet, l’Essonne et les Hauts-de-Seine vont aussi y prendre part. Ainsi, quatre des huit départements de la région expérimenteront donc ce nouveau Revenu de solidarité active. D’ailleurs, ce déploiement de l’expérimentation du RSA rénové « permettra de couvrir près de la moitié de la France », indique le gouvernement.
Pour rappel, cette réforme du Revenu de solidarité active prévoit que les allocataires réalisent 15 à 20 heures d’activité par semaine pour percevoir l’allocation. Cela peut être une immersion en entreprise, la réalisation de démarches d’accès aux droits ou encore la participation à des activités dans le secteur associatif.
D’après le gouvernement, des résultats ont déjà été obtenus dans les 18 Départements pilotes de cette expérimentation du RSA rénova. Ainsi, sur les 21 300 allocataires du Revenu de solidarité active au sein de ces territoires, 40% ont accédé à un emploi dans les cinq mois après leur entrée en parcours, dont 14% à un emploi durable.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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