Le préavis de grève déposé pour ces mardi 11, mercredi 12 et jeudi 13 juin à l’aéroport d’Orly a été levé. Les détails.
Pas de grève à Orly finalement. L’UNSA-ICNA (Union nationale des syndicats autonomes – Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne), l’un des principaux syndicats des aiguilleurs du ciel, avait déposé un préavis à l’aéroport pour ces mardi 11, mercredi 12 et jeudi 13 juin et également un pour ces jeudi 4 et vendredi 5 juillet. Il appelait à la grève les contrôleurs aériens « qui attendent des améliorations pour l’avenir » et réclamait notamment « des effectifs pour pouvoir armer les positions de contrôle et être en capacité d’isoler rapidement un appareil en difficulté ».
Mais le syndicat a donc décidé de lever ses deux préavis de grève. Et ce, « en raison de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et du nouveau calendrier électoral ». Pour rappel, le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé de la dissoudre, en vertu de l’article 12 de la Constitution, après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes ce dimanche 9 juin. Afin de composer un nouveau Parlement, de nouvelles élections législatives vont donc se tenir les dimanches 30 juin et 7 juillet prochains.
Malgré la levée de ses préavis de grève, l’UNSA-ICNA prévient : « Les problèmes ne sont pas résolus à Orly ». Le syndicat continue donc à revendiquer « des effectifs : deux sorties ENAC (École nationale de l’aviation civile, NDLR) supplémentaires par an de 2025 à 2029 » pour l’aéroport d’Orly, « l’engagement de ne pas pas appliquer de contraintes pour masquer le sous-effectif », « un traitement et une considération équitables pour les centres de la région parisienne » et « une priorité mise sur les outils techniques critiques en terme de sécurité ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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