Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen, va lancer son mouvement politique “La France Humaine et Forte” ce jeudi 3 octobre dans sa commune.
« C’est inacceptable. Inadmissible. Intolérable ». La nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre n’a pas été au goût de Karim Bouamrane, le maire socialiste de Saint-Ouen. « Bien que le NFP (Nouveau front populaire) soit la première force politique de l’alliance républicaine au Parlement, le président de la République a choisi de nommer un Premier ministre de droite. La gauche arrivée première se retrouve donc dans l’opposition à un gouvernement de droite sous tutelle du RN (Rassemblement national) », souligne celui qui dénonce un « parti notoirement connu pour son racisme, sa haine contre les musulmans, contre les juifs, contre les homosexuels et son populisme ».
Un temps pressenti pour le poste de Premier ministre, Karim Bouamrane ne peut donc se résoudre « à pareil choix alors même que la tradition républicaine devait permettre à la gauche de conduire la destinée de notre pays ».
Il a ainsi décidé de lancer son propre mouvement politique : “La France Humaine et Forte”. « Pour répondre à la demande des Françaises et des Français, il est impératif de retrouver la culture du dialogue et du compromis pour changer concrètement la vie de nos concitoyens : pouvoir d’achat, école, santé, sécurité, logement, urgence climatique… Pour gouverner, il est impératif de réaffirmer notre respect des valeurs républicaines, seul passage pour offrir une alternative crédible à nos concitoyens. Retrouvons-nous et retrouvons aussi notre envie de contribuer à améliorer concrètement la vie des gens », déclare-t-il sur le site de son mouvement.
En ce sens, il invite les « citoyennes, citoyens, élus, responsables associatifs, syndicaux, dirigeants d’entreprise et progressistes » à le rejoindre ce mardi 3 octobre à 19h au stade Bauer à Saint-Ouen, jour de lancement de son mouvement, « pour construire les chemins de l’espoir ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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