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Le prix d’un ticket désormais limité à 5 € dans les transports en Île-de-France

Héloïse Thépaut

7 mars 2022 - 11:30

Dans les transports en Île-de-France, le prix d’un ticket ne dépasse plus 5 € pour les voyageurs sans forfait. L’objectif : favoriser l’usage des transports en commun.

Ticket metro RATP Paris — Un ticket de métro de la RATP à Paris CC BY SA 2.0 Luc Legay

Le prix des billets est désormais limité. Une nouvelle grille tarifaire s’applique en effet dans les transports en commun d’Île-de-France dès le mois de mars 2022. Le prix d’un ticket vendu par carnet de 10 et à l’unité ne dépassera plus 5 €.

Ainsi, les voyageurs sans forfait de transport n’auront plus à payer 10,65 € pour un trajet de Massy-Palaiseau à Marne-la-Vallée ou 9,90 € de Saint-Quentin à Aulnay-sous-Bois. Ils devront en effet débourser au maximum 5 € pour un billet à l’unité et 4 € pour un billet vendu par carnet de 10 tickets. Les tarifs inférieurs à ces montants ne changent pas.

Favoriser l’usage des transports en commun en Île-de-France

Cette nouvelle grille tarifaire concerne l’ensemble des destinations sur les lignes de trains et RER du réseau d’Île-de-France Mobilités (hors aéroports). D’après l’autorité organisatrice des transports dans la région, les tickets à plus de 5 € le voyage représente environ 21 millions de trajets.

«L’objectif de cette mesure est d’encourager les Franciliens de grande couronne qui se déplacent occasionnellement à utiliser davantage les transports en commun en leur proposant un tarif simple et plus abordable», précise IDF Mobilités dans un communiqué.

Baisse historique du nombre de voyageurs dans les transports

L’autorité organisatrice des transports dans la région espère ainsi voir la fréquentation des transports en commun augmenter. «Île-de-France Mobilités souhaite créer les conditions favorables à un retour rapide des voyageurs», indique-t-elle.

En effet, IDF Mobilités enregistre une baisse historique du nombre de voyageurs sur les lignes de son réseau depuis le début de la crise sanitaire. En février 2022, la fréquentation des transports en commun est toujours inférieure de 20 à 25 % selon les lignes comparé à 2019.