Le Vaucluse se hisse au 4e rang national en volume de pesticides rapporté à la surface agricole, selon une carte publiée par l’ONG Générations futures. Toutefois, la prédominance de produits à base de soufre nuance ces données.
Le Vaucluse se classe au 4e rang national pour la consommation de pesticides rapportée à la surface agricole utile, selon une carte interactive publiée par l’ONG Générations futures. Cet outil, disponible sur le site de l’ONG depuis le 9 janvier, a été mis en place à partir des données de la Banque nationale des ventes de produits phytopharmaceutiques par les distributeurs agréés (BNV-D), qui recense les bilans annuels de ventes, de 2015 à 2022.
Les produits concernés incluent des substances identifiées comme cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR), ou encore perturbateurs endocriniens. « Pour quiconque s’intéresse au sujet des pesticides, savoir où ils sont achetés et utilisés est une information essentielle », souligne Générations futures. « Tant que les registres d’épandages ne seront pas rendus publics, ces données relatives aux achats de pesticides sont les meilleures indications disponibles pour estimer les lieux d’utilisation effective. »
En 2022, le Vaucluse a acheté 1 135,4 tonnes de produits phytosanitaires, ce qui place le département en 19e position au niveau national. Si la Gironde, la Marne et la Somme sont les plus gros acheteurs en volume total, le Vaucluse se distingue par la quantité rapportée à sa surface agricole, le plaçant au quatrième rang national, et au premier en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Toutefois, cette position est largement influencée par la prédominance de produits à base de soufre, également utilisés en agriculture biologique. Les produits autorisés en agriculture biologique achetés en Vaucluse représentent ainsi 879,5 tonnes.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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