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Sisteron : la cantine arrête les repas pour les enfants allergiques

Bryan Faham
25 novembre 2024 - 16:11

À Sisteron, la cantine scolaire ne fournit plus de repas adaptés aux enfants allergiques, invoquant des raisons de sécurité. Une décision qui suscite de l’incompréhension parmi les parents. Un père de famille lance une pétition pour s’y opposer.

cantine Sisteron
Les cantines de Sisteron ne servent plus de repas aux enfants ayant des allergies graves. Photo d’illustration. © ercan senkaya / Shutterstock.com

Dans la commune de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), la cantine scolaire ne prépare plus de repas pour les enfants ayant des allergies alimentaires graves et bénéficiant d’un Projet d’accueil individualisé (PAI) depuis le début du mois de novembre. La mairie a informé les familles concernées qu’elles doivent désormais fournir un panier-repas, selon BFM DICI.

Ce changement a été adopté à l’unanime en conseil municipal, motivé par des considérations médicales. « Servir un repas à un enfant peut engager sa vie, selon l’avis d’un spécialiste », explique la direction des services de la ville auprès de la chaîne d’information.

Une pétition contre la fin des repas à la cantine pour les enfants allergiques

Auparavant, les enfants ayant des allergies graves disposaient de plats de substitution adaptés à leurs restrictions alimentaires. La nouvelle mesure suscite l’incompréhension des parents. Frank Poudevigne, père d’un élève concerné, a lancé plusieurs démarches en réponse, dont une pétition en ligne.

Intitulée “Contre la discrimination des enfants ayant un PAI à la cantine scolaire”, celle-ci dénonce une situation jugée « préoccupante ». « Nous constatons avec regret que ces enfants peuvent subir une discrimination au niveau de la cantine scolaire, ce qui va à l’encontre des principes d’égalité et d’inclusion qui devraient prévaloir dans notre société », écrit-il.

La pétition souligne que les enfants avec un PAI risquent un isolement social et une stigmatisation liée à leurs spécificités. Elle vise donc à demander des repas adaptés, une formation du personnel et une meilleure communication entre les parties. Elle compte une soixantaine de signatures lors de la publication de cet article.

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Bryan Faham

Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.

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