Des voitures-radar ont été déployées dans les Alpes-de-Haute-Provence face à la hausse du nombre de décès sur les routes.
« Depuis le 1er janvier 2025, 12 personnes ont déjà perdu la vie sur les routes des Alpes-de-Haute-Provence, soit plus que toute l’année 2024. On dénombre 92 accidents corporels (contre 83 au premier semestre 2024 et 184 pour toute l’année) », déplore la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence dans un communiqué. Face à ce constat, les services de l’Etat dans le département ont décidé, comme ceux de l’Hérault, de déployer plusieurs voitures-radar banalisées dès ce mercredi 10 juillet.
L’objectif : « lutter contre les excès de vitesse », « première cause de mortalité sur les routes du département ». « Contrairement aux radars classiques, ces véhicules ciblent prioritairement les conducteurs responsables de grands excès de vitesse », indique la préfecture.
Pour information, ils ne présentent aucune signalisation particulière et opèrent sans flash visible, de jour comme de nuit et dans les deux sens de circulation. En effet, ces voitures-radars contrôlent la vitesse des véhicules qui les doublent ou les croisent.
« Ces véhicules circuleront sur des parcours établis en fonction de l’accidentalité, par le pôle sécurité routière de la préfecture en lien avec les forces de l’ordre et les gestionnaires de voirie. Les itinéraires sont répartis de façon homogène sur le territoire et couvrent l’ensemble du réseau routier du département », indiquent les services de l’Etat.
Dans son communiqué, la préfecture tient par ailleurs à mettre fin aux idées reçues au sujet de ces véhicules qui sont exploités par un prestataire privé. « La rémunération des entreprises en charge de l’exploitation des voitures-radar est forfaitaire et ne dépend pas du montant des amendes collectées. Ces prestataires n’ont aucun objectif chiffré en matière de verbalisation à atteindre », affirme-t-elle.
Elle précise également que les recettes issues des contraventions seront « intégralement fléchées vers des actions de prévention et de sécurisation routière », notamment l’amélioration des infrastructures routières, les campagnes de sensibilisation, le développement d’équipements de sécurité et la modernisation du réseau routier
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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