6 Octobre 2025
6 Octobre 2025
À l’issue du premier tour des Législatives partielles dans la 1ʳᵉ circonscription du Tarn-et-Garonne, le candidat de l’Union des droites Pierre-Henri Carbonnel affrontera la socialiste Cathie Bourdoncle le 12 octobre. Un duel gauche-droite marqué par une abstention record et un paysage politique bouleversé.
À l’issue du premier tour des Législatives, organisé ce dimanche 5 octobre dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’Union des droites pour la République (UDR) soutenu par le Rassemblement national (RN), et Cathie Bourdoncle, la socialiste et vice-présidente du conseil départemental, se retrouveront en duel. Ces élections interviennent après la destitution de Brigitte Barèges, déclarée inéligible par le Conseil constitutionnel le 11 juillet dernier. Depuis, le siège de députée était vacant dans cette circonscription emblématique du département.
Le scrutin s’est déroulé dans une atmosphère de désengagement citoyen, avec à peine 34% de participation. Malgré ce faible engouement, le rapport de forces se redessine nettement. En tête, Pierre-Henri Carbonnel rassemble 29,25% des suffrages, un résultat en demi-teinte comparé aux scores obtenus par sa prédécesseure Brigitte Barèges, plus de 14 points au-dessus lors des précédentes législatives.
Face à lui, Cathie Bourdoncle recueille 24,30% des voix. L’élue du Tarn-et-Garonne parvient à rassembler au-delà de son camp, malgré la concurrence de la gauche radicale représentée par Samir Chikhi (10,49%). Cette dernière espère reconquérir un territoire détenu durant 12 ans par Valérie Rabault (de 2012 à 2024), figure socialiste locale.
En troisième position, Bernard Pécou, représentant des Républicains (LR), atteint 17,55% des voix, notamment grâce à une bonne implantation dans la ville de Montauban, où il siège comme conseiller municipal. Concernant l’échéance du second tour, il ne donne pas de consignes de vote.
Derrière, la candidate dissidente du RN, Brigitte Poma, surprend avec 7,34%, devançant la représentante de Renaissance, Catherine Simonin-Bénazet (5,5%), malgré le soutien appuyé de plusieurs cadres du parti présidentiel, dont Gabriel Attal. Ce résultat confirme le recul du macronisme dans le département.
Les autres candidatures, Parti animaliste (2,58%), Lutte ouvrière (1,5%) et divers candidats en dessous de 1%, ferment la marche.
Le duel Bourdoncle–Carbonnel, programmé le 12 octobre prochain, s’annonce serré : entre un électorat de gauche revigoré et une droite radicale déterminée à s’imposer, la bataille du second tour de ces Législatives partielles pourrait bien prendre une dimension nationale.
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