29 Septembre 2025
29 Septembre 2025
La délinquance recule à Figeac, dans le Lot. Le Conseil local de sécurité a salué les efforts conjoints de la mairie, de la justice et des forces de l’ordre.
Le plan des services de l’État est en bonne voie dans le Lot. À Figeac, la délinquance perd du terrain, selon le Conseil local de sécurité et de prévention (CLSPD), qui s’est réuni mercredi 24 septembre 2025. Le nombre de plaintes et de procès-verbaux a « sensiblement diminué », et le taux de réponse pénale atteint désormais 92 %.
« Ces résultats traduisent à la fois une baisse de la délinquance et une prise en charge efficace des dossiers », selon la préfecture lotoise et la municipalité. « Les actions sur Figeac commencent à porter leurs fruits », a souligné la vice-procureure Morgane Raffy. Une baisse concrète du trafic est notamment constatée en centre-ville.
La police municipale a été renforcée avec l’arrivée d’une nouvelle cheffe de service et d’un agent supplémentaire. La Brigade territoriale autonome (BTA) de Figeac compte désormais 27 militaires, dont plus de la moitié de l’activité se concentre sur la voie publique.
La préfète du Lot, Claire Raulin, a salué la signature de la convention de coordination entre la police municipale et la gendarmerie, ainsi que la mise en place du Plan d’Action Départemental de Restauration de la Sécurité au Quotidien (PADRSQ). Ces mesures ciblent en priorité le trafic de stupéfiants et les cambriolages.
La directrice académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) Sophie Sarraute a alerté sur la précocité des comportements à risque chez les jeunes. Des actions de prévention seront menées dans les établissements scolaires, en lien avec le Centre social Nicole-Paulo et les éducateurs spécialisés.
Le maire, André Mellinger, a insisté sur la responsabilité collective face à la délinquance : « Il faut tout un village pour élever un enfant. (…) Quand on voit un jeune en difficulté, il est de notre devoir d’agir en l’accompagnant et en sollicitant les structures qui pourront lui venir en aide. »
Pour la préfète, les résultats montrent que « le travail collectif porte ses fruits ». Les priorités restent la prévention, l’accompagnement des victimes de violences intrafamiliales et l’attention aux publics en situation de précarité.
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