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Une mobilisation contre la montée de l’extrême droite à Béziers

Bryan Faham

9 avril 2024 - 15:14

À l’approche des élections européennes, une intersyndicale héraultaise, appuyée par des associations et partis, appelle à une marche contre l’extrême droite le 23 avril à Béziers.

extrême droite béziers — © Ink Drop / Shutterstock.com

Une intersyndicale de l’Hérault, formée par la CGT, la CFDT, Solidaire, la FSU et l’UNSA, a lancé un appel à la mobilisation pour une marche le mardi 23 avril. Le cortège, qui partira à 14 heures de la Bourse du Travail de Béziers, vise à protester contre les idées d’extrême-droite et à défendre les libertés fondamentales. L’initiative est soutenue par plusieurs associations et partis politiques.

« Les sondages annoncent comme inéluctable la victoire de l’extrême droite lors des prochaines élections européennes, nous dénonçons l’attitude de certains médias faisant campagne pour des candidats ouvertement racistes et réactionnaires », déplore l’intersyndicale. « Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit. »

Un rassemblement contre l’extrême droite à Béziers

Les organisations unissent leurs voix pour dénoncer l’extrême droite, qu’elles accusent de se présenter faussement comme la défenseure des ouvriers tout en rejetant les mesures visant à réduire les injustices.

« Chaque jour, la crise politique et démocratique s’accentue. Les urgences sociales ne sont pas prises en compte, alors que les inégalités se creusent dans le pays », peut-on lire dans l’appel à manifestation. « Nous constatons que cette situation aggrave le quotidien des Françaises et des Français. Les politiques de rigueur et d’austérité imposées ne permettent plus à nos services et entreprises publiques de faire république. »

« Une remise en cause de projets pédagogiques »

L’UNSA Éducation, lors de son congrès à Nantes, a réaffirmé que la lutte contre les idées d’extrême-droite est une priorité de son action. « Parce que l’extrême droite pour le monde de l’éducation, c’est une remise en cause de projets pédagogiques, une remise en cause de visites scolaires, une dévalorisation des initiatives sur l’éducation à la citoyenneté et contre les discriminations et des pressions sur les contenus des enseignements », écrit le syndicat.