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Un rassemblement pour la paix à Gaza, ce jeudi à Toulouse

Bryan Faham

2 novembre 2023 - 15:58

Trois syndicats appellent à un rassemblement ce jeudi 2 novembre à Toulouse pour demander la paix dans la bande de Gaza. Jusqu’à présent, tous les rassemblements pro-palestiniens prévus dans la Ville rose ont été interdits par la préfecture.

rassemblement toulouse — © SoniaG / Shutterstock.com

Un rassemblement pour demander la paix dans la bande de Gaza est organisé ce jeudi 2 novembre à 18h30 sur les allées Jean Jaurès, près de la station de métro du même nom, à Toulouse. Il s’agit d’une initiative de trois syndicats : CGT, FSU et Solidaires.

Les syndicats demandent la paix à Gaza

Au-delà du simple titre “Rassemblement pour la paix” sur l’affiche de l’événement, les organisateurs veulent dire « halte au massacre à Gaza ». Aussi, ils souhaitent que la France exige « un cessez-le-feu immédiat », pour obtenir l’arrêt des bombardements sur Gaza, la levée du blocus et l’ouverture de négociations de paix.

Les syndicats revendiquent également le respect des libertés d’expression et de manifestation. Car depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, tous les rassemblements pro-palestiniens prévus dans la Ville rose ont été interdits par la préfecture. Les services de l’État invoquent un contexte tendu et le besoin de maintenir l’ordre public.

Le NPA reste en retrait, mais appelle au rassemblement

Pour ce rassemblement à Toulouse, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ne fait pas partie des organisateurs. Mais il fait part de son soutien en appelant au rassemblement sur ses réseaux sociaux. Le parti est visé par une enquête pour apologie du terrorisme après un communiqué de réaction à l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 9 000 personnes, dont près de 3 800 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début des hostilités. L’armée israélienne annonce quant à elle que 332 soldats sont morts au combat et que 242 personnes sont détenues par le Hamas. Parmi elles, des Israéliens, des binationaux et des étrangers.